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Le 07/05/2013
Hola todos!
Nous commençons le Pérou par être bloqués 1journée à Tumbes (prés de la frontiere) car nous comptons nous rendre à Huaraz, dans la region de la cordillère blanche, et le bus nous en rapprochant ne part que le soir. La ville ne présente pas bcp d'intérêt aussi nous squatons un internet café toute la matinée, et nous baladons un peu l'après-midi. La plage n'est qu'à 1h30 en bus mais on a franchement la flemme, cette journée de glande totale n'est donc pas complètement pour nous déplaire même s'il existe clairement des endroits plus sympa pour ça.
Nous arrivons via un bus de nuit à Chimbote à 10h, d'où nous nous rendons à Huaraz en (seulement) 6h de plus! Qu'est ce que c'est bien le bus, nous n'en n'avons pas marre du tout... Là c'est la course, il nous faut trouver un hotel et une agence pour partir en trek dès le lendemain matin! Un gars nous accoste à la sortie du bus et nous propse un hôtel qui s'avère en effet pas trop cher, nous le suivons donc. Une fois là-bas nous apprenons, EVIDEMMENT, que ce bon samaritain fait partie d'une agence touristique. Il nous parle ainsi de plusieurs treks dont le Santa Cruz (LE trek à faire dans la région) en 3 ou 4 jours. Nous hesitons car on aurait bien voulu consulter d'autres agences avant, mais il est déjà 20h, nous negocions un prix qui semble plutôt bon, et bien-sûr il nous pousse très habilemment. Finalement nous acceptons, et comme on le verra plus tard, ce fut une erreur (dans des proportions raisonnables, mais tout de même... 1 leçon à retenir : NE JAMAIS suivre et faire confiance aux personnes rametant à la sortie des bus! Vous voila prévenus et nous aussi). Je vais en finir dés maintenant avec nos misères car ce petit merdeux gagne-petit ne vaut pas la peine qu'on s'éternise sur lui : il vient nous chercher à notre hotel le matin à 6h pour nous emmener au minibus d'excursion d'une autre, agence. Tout d'abord il nous demande 100 soles de caution (40 $), alors que nous n'empruntons aucun matos, puis comme nous n'avons pas eu le temps de payer l'hôtel (qui garde nos sacs pdt le trek), il se propose de leur donner l'argent et leur rendre la clé de la chambre pour nous... Why not, la nana de l'hôtel nous a dit travailler avec lui depuis pas mal de temps. Nous le retrouvons a notre retour 3j plus tard, il faut parlementer et insister pour qu'il nous rende notre caution, ça passe, mais à l'hôtel c'est une autre histoire : ils n'ont jamais reçu ni l'argent ni la clé... Je retourne le voir mais comme par hasard son agence est fermée. L'hôtel l'appelle et il leur certifie que jamais on ne lui a donné quoique ce soit!! Il n'est question que de 20 soles ici, c'est à dire 8 $... Wahou! Le coup du siecle, bravo mon gars! J'explique à l'hôtel que cette personne est un voleur et un menteur, et qu'en plus il est maintenant en possession d'une de leurs clés... HOHÉ les gars inquietez-vous! Ils me croient soit disant mais me demandent tout de même de payer la chambre ET les cles perdues (28 soles). J'accepte de leur redonner 10 soles mais pas plus, qu'ils s'arrangent entre eux... Nous avons un bus de nuit à prendre, pas le temps de trainer (ou de faire esclandre).
Bref! Sinon le trek fut véritablement une aventure au top, dont voici le recit!
Jour 1 - Jeudi 25 Avril Nous partîmes non pas 500 mais tout de même 18 et 2 guides en minibus, tout dabord dans la vallée puis à flanc de montagne sur une route en terre, étroite et bordée d'un précipice de plus en plus vertigineux. Les paysages sont déjà grandioses, nous longeons plusieurs lagunes turquoises et sommes entourés par les monts enneigés de la cordillère dont beaucoup dépassent les 5500m. Dans un village nous echangeons le bus contre 5-6 ânes et 2 muletiers (ânetiers?), la marche commence vers 12h30. Première journée pas trop difficile, qui nous amène à notre premier camp dans une cuvette herbeuse au côté d'un petit torrent a 3700m d'altitude. Chacun monte sa tente et se repose en contemplant ce décor impressionnant. Les grandes étendues que nous avons traversées dans la journée sont peuplées de nombreuses vaches et chevaux mais sans aucun enclos pour les contenir, c'est à se demander comment les éleveurs font pour les retrouver le moment venu. Notre camp ne fait pas exeption nous recevons la visite de plusieurs bovins curieux dont un se prend d'affection pour Thierry, un français du groupe. Ce groupe justement que nous commençons a connaître de mieux en mieux est constitué de 3 autres français (Anaïs va pouvoir communiquer:p) Thierry, Sandrine et Quentin, Søren du Danmark, Chris d'Autriche, Christy de Chine, plus 2 sud-coréens, 2 anglaises et 5 israéliennes horripilantes (vous m'excuserez de ne pas retenir le nom de tout le monde). La nuit tombe vite et il commence à faire très, très froid. Le ciel est complètement dégagé mais malheureusement c'est la pleine lune ce qui nous empêche d'y voir éclater la voie lactée. Les rayons lunaires éclairant les monts alentours sont une bonne compensation. Les guides et les muliers préparent un repas chaud que nous mangeons dans une grande tente commune. Il faut savoir qu'un groupe de 5 israéliennes ça parle fort et de façon absolument continue, le mal de tête nous guette et cela ne viendra pas forcément de l'altitude!
Jour 2 - Vendredi 26 Avril Réveil à 6h après une nuit glacée et pour ma part très pauvre en sommeil. L'extérieur des tentes est complètement gelé! (oui vous pouvez nous plaindre si vous voulez). Une grosse journée nous attend : il nous faut atteindre le col Punta Union à 4750m puis redescendre à l'emplacement du 2ème camp à 4200m. L'ascension nous prend 4h, c'est dur mais tellement beau. Nous sommes tout proche des glaciers et de nouveaux plusieurs lagunes et cascades viennent agrémenter notre trajet. Nous prenons notre déjeuner à Punta Union, allongés sous un soleil magnifique, en attendant les israéliennes qui mettront 1h30 à arriver (sauf une.... montée à dos de mule). On notera que le lendemain, sur une marche de 6h, elles en mettront 3 de plus! (temps que nous attendront pour que le bus nous ramène à Huaraz...) A ce moment là notre exaspération pour elles frisait l'apothéose, mais elles ont quand même trouvé le moyen de demander au chauffeur de s'arrêter pour aller aux toilettes sur un trajet de 2h... En 9h de marche elles n'avaient apparemment pas eu le temps de faire pipi et ca ne pouvait plus attendre qu'on arrive... Il faut savoir que ces filles sortent de 2 ans de service militaire... On pourra juger de l'efficacité de l'entraînement fourni;)) Bref tout ça c'est le jour 3, revenons à nos moutons! Le panorama (j'aime les panoramas) qui nous est offert à Punta Union vaut tous les efforts du monde! Nous n'en avons pas envie mais il nous faut reprendre la marche vers la vallée. Celle-ci s'ouvre sous nos yeux sur des kilomètres et des kilomètres, c'est fantastique! Nous arrivons relativement tôt au camp ce qui nous permet de nous relaxer au soleil avant la froidure de la nuit. Le couché de soleil sur l'Alpamayo (5947m) et l'Artesonraju (6025m, connue pour être la montagne de la Paramount Picture) est majestueux. Par contre la nuit promet d'être encore plus froide, de plus après 2 jours à plus de 4000m nous sommes tous plus ou moins atteint du mal d'altitude. Il se concrétise par un petit mal de tête pour les plus chanceux (votre serviteur), ou par une migraine monstueuse et des vomissements pour les malchanceux (je vous laisse deviner qui!:p). Le remède : des feuilles de coca en infusion ou bien à mastiquer entre la joue et la gencive! Les feuilles de coca sont bénéfiques pour tout plein de choses (bon oui, elles servent aussi à faire la coke, mais certains d'entre vous pourront certainement y voir un benefice de plus!)... On en reparlera.
Jour 3 - Samedi 27 Avril Cette dernière journée consiste à rejoindre la vallée où nous attend le bus pour nous ramener à Huaraz. On nous annonce 8h de marche, du coup il faut partir à 6h... Réveil, enfin que je dis réveil, il s'agirait plutôt d'un simple lever pour ce que j'ai dormi! Ainsi donc lever difficile, le froid étant encore mordant mais la marche a tôt fait de nous réchauffer. Nous contournons Paramount mountain et rejoignons le lit d'un fleuve que nous suivrons jusqu'à notre destination. Le lit est large et sablonneux mais seule une mince rivière y coule au centre. Au fur et à mesure que nous avançons une multitude de cascades grandioses se jettent depuis le sommet des falaises nous entourant et viennent ainsi grossir la rivière qui peu à peu se transforme en un formidable torrent rugissant à nos côtés. De petits pâturages apparaissent, et toute une végétation de plus en plus verdoyante. La marche se passe bien mais la vallée semble sans fin, je pourrais dire que nous petions la forme mais ça ne serait pas exactement rendre justice à la réalité! Lorsque nous pensons être pratiquement arrivés, nous apercevons un attroupement au loin. Ce sont des hommes au travail, un éboulement s'est produit sur le chemin, il y a apparemment eu un leger accident. Ils nous font nous regrouper puis nous disent de passer d'un bon pas... Oui... Ou alors on peut faire un petit detour si vous voulez, y'a pas de problème vous savez on n'est pas si fatigué que ça en fait... Non? Il n'y a qu'un chemin? Bon... Nous nous lançons et tout se passe bien jusqu'à que j'entende Anaïs nous crier "courrez courrez!!!!". On part alors tous comme des dératés sous les rires des travailleurs. Rien ne se passe... Mademoiselle Chaillou aurait vu une petite pierre rouler vers nous depuis le haut... Bon en tout cas nous finissons par arriver, en seulement 6h, performance qui comme vous le savez ne servira pas à grand chose puisque nous attendrons certaines personnes 3h de plus.
Nous rentrons à Huaraz, réglons nos problèmes avec l'agence et l'hôtel et prévoyons de partir sur Lima en compagnie de Thierry le soir même. Le bus part à 22h30, nous avons donc le temps de dîner et croisons par hasard nos 2 compères français Sandrine et Quentin. C'est donc tous ensemble que nous nous essayons à la cuisine péruvienne : la pizza!! Et la bière, après 3 jours d'abstinence, ça passe très bien!
Je finis en vous disant que le bus que nous prenons pour Lima est veritablement au top! Une hôtesse est là, elle nous distribue des collations, oreillers, couvertures, les sièges s'inclinent horizontalement, etc... Bref on a jamais vu ça! Thierry a beau faire son blasé nous on sait qu'on est au paradis du bus!:) Ciao les enfants!
Le 28/04/2013
Otavalo est célèbre pour son marché qui, le samedi, est l'un des plus grand d'Amérique latine, et dans lequel on trouve tous les produits artisanaux que l'on pourrait imaginer et souhaiter. A part ça le centre de la ville est plutôt agréable mais rien d'exceptionnel. Nous y arrivons un jeudi après-midi ce qui nous donne le temps de nous renseigner sur les coins sympas à visiter le lendemain. Nous optons pour la lagune de cuicocha, ce qui veut dire cochon d'Inde en Quechua. Pourquoi ce nom me demanderez vous, et bien je m'en vais vous le dire tout de suite: tout d'abord parce que cette lagune située dans un cratère de volcan et profonde de plus de 200m héberge 2 îles dont le relief évoque le dos de 2 cochons d'Inde... Mouais heureusement que j'avais été prévenu mais bon why not on ne peut pas appeler toutes les lagunes du monde laguna azul ca ne serait pas pratique. Et nous avons égalment entendu dire que des cochons d'inde vivaient là a l'état sauvage (comment un truc pareil pourrait-il survivre a l'état sauvage?) Enfin bref! L'idée est donc de faire le tour de la lagune sur l'arrête du cratère, ce qui fait tout de même 14km. Ce chemin est bordé d'une multitude de plante, de fleurs... Et de moustique (mais aucun cochon d'Inde en vue) et offre une vue grandiose sur la lagune. Nous faisons le chemin avec Emy, du Canada, qui prevoit ensuite quelques mois en Europe et notamment Paris et nous demande donc quelques recommandations de restaurants. Que pouvais-je lui dire d'autre que La petite Perigourdine?! Haaaaa la cuisine française nous manque, c'est sur.... Que ne donnerions nous pas pour... Même pas un grand plat, non, mais juste un bon fromage, du saucisson et une bouteille de Bordeaux... Rien que ça s'il vous plait!
Le lendemain c'est le fameux jour du marché, et en effet il est gigantesque, couvrant toute une place et de nombreuses rues adjacentes... J'ai laissé Anaïs se faire plaisir pendant plusieurs heures (echarpe en alpaca, bonnet, salopette, etc etc) à travers les milliers de stands aux couleurs chatoyantes, pendant je m'essayais a la photographie artistiques (sans aucun succès valable, il va s'en dire).
Nous prenons ensuite un bus pour Quito, capitale de l'ecuador. Pendant le trajet nous passons la ligne de l'équateur et commençons donc notre descente en hémisphère sud! Quito est énorme, tout en longueur elle s'étend dans la vallée et sur les montagnes adjacentes sur plus de 25km. Son centre historique colonial fut la première construction humaine classée au patrimoine de l'Unesco (les iles galapagos, appartenant aussi a l'equateur, étant le premier site naturel classé). Nous nous y baladons avec ravissement (même si il pleut averse et que je n'ai pas pris de veste...smart), et grimpons au sommet de la colline centrale donnant une vue imprenable sur toute la ville à 360d. A noter qu'en chemin une famille de locaux nous propose de nous y conduire en voiture car le quartier n'est soit disant pas sans danger... bof Nous n'avons eu aucun souci sur le chemin de retour:))
Le lendemain nous partons en excursion sur le Cotopaxi, qui n'est pas moins que le plus haut volcan actif du monde : 5900m! Cône parfait avec plusieurs glaciers au sommet, la dernière éruption date de 1870, ravageant une vile plus au sud. Malheureusement le temps est très couvert et nous ne pouvons l'admirer dans son ensemble en approchant de ses pentes. Pour y parvenir nous traversons des plaines désolées, les milliers de blocs de pierre les parsemmant provenant des anciennes eruptions nous font prendre pleinement conscience de la violence de celles-ci. Le bus nous amène à un parking a 4400m, et nous entamons alors une première marche jusqu'à un refuge à plus de 4860m, nous sommes plus haut que le Mont Blanc. Le temps n'est clairement pas avec nous mais à 2 ou 3 reprises les nuages ont la gentillesse de s'ouvrir et de nous laisser apercevoir le sommet. Du refuge nous continuons jusqu'à 5000m au pied du premier glacier, nous marchons dans la neige sur un volcan actif, il y a quelque chose de paradoxal là dedans qui ne fait qu'en rajouter à la majesté des lieux! Il est possible de monter au sommet, mais cela prend 2 jours et coute relativement cher, nous ne le ferons donc pas, mais si vous en avez l'occasion je vous le conseille vivement. De retour au parking, nous enfourchons des VTT et dévalons les pentes du volcan à toute vitesse, sous la pluie et donc dans la boue. Je vous laisse imaginer l'état de nos vêtement en arrivant... L'arrivée d'ailleurs se fait au niveau d'une magnifique lagune, ou de nombreux oiseaux s'ébattent, malheureusement aucun signe du fameux Condor.
L'équateur regorge d'endroits incroyables à visiter, entre les galapagos (comptez minimum 800 à 1000 € pour 8j), la côte pacifique, les Andes et la forêt amazonienne, mais ce n'était pas vraiment prévu dans notre programme et préférons garder du temps pour le Pérou, la Bolivie, l'Argentine et le Chili. Il faudra y revenir, en attendant nous prenons un nouveau bus pour une nuit de trajet jusqu'à la frontière péruvienne.
Adios!
Le 23/04/2013
Etant donné que nous sommes coincés 1 journée à Toumbes, aux portes du Pérou en atendant notre bus pour Huaraz dans la cordilliera blanca, je vais en profiter pour rattraper mon retard.
Nous avons donc pris le bus de Santa Marta pour Armenia, ce qui prend environ 17h et de là un autre bus pour nous rendre à Salento, petite ville entourée d'exploitations de café au milieu des montagnes verdoyantes du centre de la Colombie. Nous passons la fin de journée à nous balader dans la ville où l'artisanat est très répandu (j'ai eu bcp de mal a réfréner les ardeurs dépensières de Mlle Chaillou) et montons au belvédère qui d'une part surplombe la ville et d'autre part offre une vue magnifiques sur les monts et vallées alentours. La ville est très agréable, comme souvent en Amérique latine constituée de petites rues, de maisons tres colorées et d'une vaste place centrale rectangulaire. Le petit plus ce sont bien sur les montagnes qui nous entourent à 360d.
Le lendemain nous partons explorer la vallée de Cocora. La vue a l'approche du site est à couper le souffle, et le restera jusqu'à l'entrée dans la jungle après 5km de marche dans ce décor grandiose. Des collines et monts de chaque côté, dont les pentes eclatent d'un vert absolument improbable, et sur lesquelles paissent nombreux chevaux et vaches. Arbres, bosquets et palmiers géants parsèment le tout, avec bien sur pour parfaire ce décor de carte postale, l'incontournable ruisseau au fond de la vallée (c'est imposé par la loi d'avoir un ruisseau dans ce genre de vallee il me semble, non?)... Bref, c'est du style beau. Nous arrivons ensuite dans la jungle et remontons le cours du ruisseau devenu torrent et que le chemin nous fait traverser plusieurs fois sur des ponts suspendus en planches de bois. Ambiance Temple maudit! J'ai bien essayé de les faire tanguer pour faire peur Anaïs (voir, avec un peu de chance de la faire tomber) mais elle est plus stable que prévu la bougresse et je n'avais pas ma machette pour trancher les cordes! Une prochaine fois... Nous arrivons à une petite ferme perdu au milieu de la forêt. Ils nous demandent l'équivalent de 2.5 $ pour entrer et visiter, nous decidons donc généreusement de passer notre chemin (fierté:) ). En fait nous ne voulons pas, perdre de temps car un panneau indique "las estrellas de agua : 4.8km", ce qui veut dire encore 10km aller-retour en plus des 6km qui nous rameneront a l'entrée de la vallée et moi intelligemment je m'exclame "ce doit être des chutes d'eau! Et magnifiques qui plus est pour devoir faire autant de chemin, on y va!!" (on se rendra alors compte de la pauvreté abyssale de mon niveau d'espagnol)... Et nous voila parti sur un chemin gadoueux, étroit et en tres, très forte montée pendant 5km... Sans rire je n'en revenais pas, une montée quasiment en continu, et je vous rappelle que nous sommes à 3000m d'altitude. On a failli mourir, jeter l'éponge, pleurer, vomir, à maintes reprise mais on se disait que le resultat en faudrait la peine. Nous arrivons au bout de 2h... Pour nous apercevoir que las estrellas de agua n'est en fait qu'un simple hotel-hacienda, quennous sommes juste au fond de la vallée sans rien a voir de particulier... Non mais, Pourquoi aller mettre hotel ici, je vous le demande?? WTF?? Et pourquoi ne pas le préciser sur les panneaux nom de nom! Bon il va sans dire que j'avais une forte envie de me taper la tête sur un tronc d'arbre mais mon naturel patient a très vite repris le dessus et nous avons su prendre cela avec toute la philosophie requise (et peut être 1 ou 2 jurons, allez...). Le soir, en arrivant à l'auberge ou nous campions, je m'aperçois que celle-ci s'appelle également... Je vous le donne en mille... "las...estrellas...de...agua" MALEDICTION! Les estrellas ne nous lacheront plus!... bon, finalement nous survécumes ne vous en faites pas.
Le matin suivant nous nous rendons dans l'une des exploitations de café de salento, en choisissant la plus petite et artisanale possible. Don Elias, petit vieux moustachu nous fait visiter sa plantation (4hectares), et nous montre toutes les étapes de production, depuis la cueillette a la main avec les petits paniers en osier autour de la taille, jusqu'à la torréfaction des grains décortiqués et séchés. Enfin, le moment tant attendu : la degustation. Je n'ai pas besoin de vous préciser le bonheur gustatif que fut cette expérience! Et tellement drôle ce cliché de se faire servir un café fraîchement produit par un petit vieux colombien a la moustache blancheh!
Notre aventure colombienne s'arrête sur cette visite, l'après-midi nous retournons à Armenia pour prendre un bus de nuit qui nous emmène à la frontière équatorienne en 10h. Nous franchissons la frontière sans encombre le lendemain matin et nous dirigeons vers Otavalo, au nord. A la prochaine les enfants (oui vous ne rêvez pas, je vous épargne la longueur soporifique habituelle!)
Le 17/04/2013
Nous voici donc en Colombie. Mais avant de vous parler de notre première semaine ici je vais prendre quelques minutes pour vous dépeindre notre situation actuelle. A l'heure où j'écris ces lignes je suis allongé dans un hamac dans un petit village perdu au fin fond des montagnes d'une région exploitatrice et productrice de café, Salento. C'est particulièrement relaxant je vous assure. Bref revenons à nos moutons. En arrivant a l'aéroport de Cartagena nois faisons la rencontre d'Elise et de Marie, 2 francaises de plus en vadrouille en Amérique latine depuis 5 mois et pour un temps indéterminé. Nous prenons un taxi ensemble pour nous rendre dans le centre, après nous être mis d'accord sur le prix avec le chauffeur. Superbe première impression du pays, celui-ci nous réclame 20000 pesos de plus a l'arrivée et nous menace lorsque nous refusons. Bof après tout nous sommes en colombie, pays sans histoire, qu'avons nous à craindre?? (Non, Anaïs n'a pas rêvé qu'un gang faisait irruption dans notre chambre la nuit suivante). Mais tout rentre dans l'ordre, nous trouvons une auberge tous ensemble et Elise nous negocie un prix defiant toute concurrence. Le lendemain nous flanons dans le vieux centre colonial de la ville et le long des ramparts fortifiés faisant face à la mer des Caraïbes. L'épaisseur des ramparts est impressionnante, mais lorsque l'on en apprend un peu plus sur le passé tumultueux de la ville ca se comprend (encore une histoire de contrôle de la mer entre les espagnols, les anglais et les français, rien que du classique colonialistique finalement). Une énorme forteresse domine aussi la ville, mais je ne pourrai pas vous en dire beaucoup car nous navons malheureusement pas pris le temps de la visiter (oui parce qu'on devait aller a la plage, bronzer, acheter des bracelets, bref tout plein de choses bien plus importantes... (oui, je sais, j'ai honte)). En attendant on peut parler du vieux quartier qui vaut bien quelques heures de marche. Formé de petites rues pavées, entourées de maisons de toutes les couleurs, de places ombragées par de nombreux arbres, églises, couvents, musées, statues (encore et toujours ce bon vieux Bolivar), nous prenons un réel plaisir à nous y promener. Le soir, en compagnie de Marie, Elise et Igor, un russe de notre auberge nous partons boire quelques bières sur les ramparts et fumer le Monte-Cristo acheté dans l'après-midi. Nous assistons en contre bas à l'arrivée puis au départ d'espèces d'énormes bus de soirée, très larges, complètement ouverts sur les côtés pour laisser monter les gens sur des rangées de bancs en bois. Les bus sont peints de toutes les couleurs, et diffusent de la musique et des lumières à plein régime! La population semble être constituée de jeunes colombiens surexcités (et non pas de touristes), c'est sans doute ainsi qu'ils passent leur samedi soir allant de bar en bar dans ces discothèques roulantes. Bon concept, à retenir! Le lendemain nous faisons une excursion sur l'archipel de Rosario puis sur la presqu'île de Baru, la playa blanca. Rosario est un ensemble d'îles au large de cartagena, eau turquoise surplombée par les palmiers. C'est magnifique, mais ultra tourisrique, ce qui gache un peu le plaisir. Malgré tout nous pouvons observer quelques beaux poissons en masque et tuba (nous, pas les poissons). Le bateau est plein de colombiens en vacances, echauffés par un animateur delirant et qui du coup ont l'air de préférer les 5h passées en tout sur le bateau entre les sites que les sites eux même. Playa blanca est une usine à touristes qui ne vaut pas vraiment le coup, je vous deconseille donc cette excursion si un jour vous venez, ou alors d'aller plutôt passer par vous même 2 joirs sur les iles Rosario. Les plages et les fonds que nous verrons ensuite a Santa Marta et Tagonga ont des fonds infiniment plus riches. Le soir Anaïs apprends à faire des macramés (bracelets en fil tressé) auprès d'Elise, et réussit a faire un magnifique papillon pour cheville. C'est parfait il ne me reste plus qu'à la mettre au boulot, et je naurais plus besoin de les acheter aux hippies dans la rue (de l'argent qu'ils utilisent pour leur drogues et alcool ça vous pouvez en etre sûr! Enfin grâce a Anaïs qui sait maitenant faire les bracelets toutes ces atrocités sont terminées!).
Nous nous rendons ensuite a Santa Marta dans l'optique d'une part de visiter le parc de Tayrona, et d'autre part de passer notre niveau 1 de plongée. Le trajet est une galère sans nom, au lieu de mettre 4h nous en mettons 7, ils nous font changer 3 fois de bus en cours de route alors que c'était censé être un direct et en plus dans le dernier ils nous demandent de payer de nouveau! Ce que nous refusons energiquement dans un fran-gnol parfaitement fluide saupoudré d'un peu d'anglais (abolument inutile) et obtenons finalement gain de cause. Cela m'aurait vraiment énervé de payer de nouveau car ce dernier bus n'a pas arrêté de tomber en panne sur toute la fin de trajet.... Haaaaaaaaaa! Mais nous y sommes arrivés et avons pu trouver une auberge très sympa (et pleine de promesses pour nos excursions en bateau à venir) appelée "El Tiranic"... Santa marta n'a pas le charme de cartagena mais l'idée étant simplement d'en faire notre dortoir, cela n'a pas beaucoup d'importance. le lendemain nous partons toute la journée pour Tayrona parc qui se trouve le long de la côte. nous enchainons donc marche dans une forêt tres dense et repos sur des plages idylliques. Certaines sont interdites a la baignade (un panneau annonce plus de 100 noyes à cet endroit, ce qui suffit à nous dissuader (étrange oui je sais)), mais d'autres donnent accès a de veritables piscines naturelles, coupant ainsi les vagues au large. Je m'aventure avec masque et tuba jusqu'a la barrière de récif et y decouvre une multitude de poissons bigarés, des ponges, et d'autres trucs aquatiques très jolis mais dont je n'ai aucune idée du nom, je vous invite à vous référer aux photos. Anaïs n'ose malheureusement pas trop me rejoindre (les mechants requins invisibles, pieuvres geantes et cracken vivant entre la plage et les recifs ne lui auraient pas fait de cadeau c'est vrai). La dernière partie du chemin s'enfonce dans la jungle et doit mener à un village indigène. Malheureusement un panneau indique qu'il ne faut pas commencer cette portion après 13h.... Bon il est tout de même 16h30, c'est pas forcément une bonne idée (sur la carte ca avait l'air tout près mais c'etait sans compter sur le relief pentu...). Il nous faut donc rebrousser chemin, le dernier bus est a 18h et nous avons une bonne heure et demie de marche pour y parvenir! Nous y arrivons à 17h50. En fait, on nous avait prévenu. Tayrona ne se fait pas en 1j, il faut rester une nuit sur place (très jolis camping pres de la plage) pour avoir le temps de tout voir... Le lendemain nous commençons notre formation de plongée, padi openwater (niveau 1) : 6 plongées en 3 jours plus un exam en qcm à la fin. Durant les 3 premières plongées, nous faisons des exercices sous l'eau, du type enlever son masque et le remettre, vérifier sa bouteille en retirant sa veste, utiliser la source d'air de secours de son partenaire etc... Notre instructeur, Darwin, est excellent et nous passons tous ces tests sans problèmes. Les fonds sont magnifiques, l'eau claire comme du cristal, j'ai l'impression de me retrouver dans un film 3D. Nous verrons des centaines de poissons dont des vraiment tres gros et toujours de couleurs remarquables, des enormes langoustes, des homards, une murene (très impressionnant), 2 poissons recouverts de longues epines, un fabuleux hippocampe rouge etc etc.. Mais pas de tortue au grand désespoir d'Anaïs, ni de sirène (à mon désespoir cette fois). Le 2ème soir nous restons dormir dans la cabanas du centre de plongée, perdu au milieu de nulle part au dessus d'une magnifique petite crique. Le calme est merveileux, les etoiles le soir également. Bien sûr durant nos temps libre nous lisons le manuel et nous passerons l'exam haut la main le dernier jour!
*Pour nos 2 dernières nuits a Santa Marta nous trouvons, via couchsurfing, un couple de colombiens qui acceptent de nous héberger chez eux : Fernanda et Juan! Nous avons passé 2 jours vraiment trippant en leur compagnie, nous ne sommes pas près de les oublier :) Ils ont eu la gentillesse de passer beaucoup de leur temps avec nous, ca a été tres sympa! Le premier soir nous leur proposons de cuisiner français et leur faisons des crêpes (oui bon ca va, Anais leur a fait des crêpes) et passons le reste de la soirée à discuter autour de quelques bieres et bouteille de vin. On a essayé de parler un peu de foot avec Juan, mais Fernanda et Anaïs ont fait un scandale (il y a des choses assez universelles finalement dans le monde!:p). Lors de la 2ème soirée en leur compagnie, Juan étant photographe professionnel et Fernanda son assistante, ils nous proposent comme cadeau de nous prendre en photo et de les imprimer! L'exercice est alors de trouver 4 mots qui symbolisent notre voyage, notre etat d'esprit du moment puis de prendre des poses correspondantes! Nous choisissons Aventure, Rencontres, Joie, et paix (relax). Les photos sont sublimes (je vous laisse juge), nous avons du mal a realiser! Ce cadeau nous touche beaucoup. Un énorme merci encore une fois à vous deux!
Toutes les bonnes choses ont une fin, le lendemain nous partons pour le centre de la Colombie, et 22h de bus nous attendent!
*last part translated in english for Juan and Fernanda (not yet in spanish sorry:p) For our 2 last nights in Santa Marta, we find through couchsurfing a wonderful colmbian couple who accept to host us in their home : Fernanda and Juan. We have spent 2 amazing days with them, we won't be able to forget them! They had the kindness to spend and give us a lot of their time which had been really cool. The first night we propose to them to cook french food, and make crêpes (well... Ok, Anaïs made the crêpes:p) and we spend the rest of the evenig talking around some beers and a bottle of wine. Juan and I try to talk about football but Fernanda and Anaïs make it clear they dont like it (some stuff seem to be universal all over the world!). During our second evening, Juan being a professionnal photographer and Fernanda his assistant, they offer us as a gift to take and print pictures of us! The exercice is to think about 4 words describing our trip and actual state of mind and then to make the corresponding photos. We pick Adventure, Meetings, Happiness and peace. The photos are amazingly good, we can't realize just yet how great this gift is! It really touch us! Thanks again amigos! It really has been great to met you:) hasta luego! And by the way we are well arrived in Salento, it is beautiful here.
Le 07/04/2013
Nous sommes donc au Costa Rica. Très beau pays mais aussi particulierement cher.... Voilaaaa!..... Aller je vais quand même vous en dire un peu plus, c'était légèrement succinct j'avoue. A Monteverde nous sommes a 1600m d'altitude au bord d'une cloud forest, type de forêt tropicale particulière au dessus de laquelle se forme quasiment constamment une chape de brume, laissant tomber une fine bruine. Il n'y fait donc pas specialement chaud. On note aussi que la ligne de partage des eaux entre le pacifique l'atlantique passe juste entre Monteverde et la cloud forest, créant 2 climats differents de part et d'autre de la crête. On peut diviser la forêt en 2 parties: forêt primaire, qui a environ 300 ans, très dense, très haute, les plantes qui y sont très diversifiées s'y livrent une guerre de la lumière acharnée, et donc une forêt secondaire datant de 1970 lorsque la zone est passée parc national. La déforestation a pris fin, et la forêt a pu repousser naturellement sur les anciennes zones cultivée. Cette derniere reste tout de même impressionnante mais le guide que nous prenons nous apprend que jamais la forêt secondaire ne pourra retrouver la même diversité que la primaire. Dans celle ci la nature nous offre un veritable florilège de formes, de couleur, de biohabitats absolument fantastique. Sur certains arbres, d'autres arbres, herbes, fleurs, poussent sans pour autant parasiter leur hôte. Sur l'un d'entre eux, les biologistes ont dénombré plus de 100 especes differentes! L'objectif de cette balade matinale est egalement l'observation de la, faune, et notamment la partie ayant des ailes et des becs (oui, je veux dire les oiseaux, Brice;p). Au bout de plus d'une heure, nous sommes enfin récompensés, notre guide pointe son télescope vers une couple de Quetzal, l'oiseau emblematique de la region, majestueux avec sa robe verte émeraude, son ventre rouge vif et sa longue queue constituée de 2 ou 3 plumes de plus d'1 mètre de long. C'etait un oiseau mythique pour les mayas, son vol nuptial en spiral descendante le faisant ressemblait à leur serpent emplumé, signe invincibilité (ba oui enfin! La plume est la seule chose que ne digère pas le serpent, ERGO un serpent emplumé serait imbattable! Le truc qui gagne contre le pierre, le papier et les ciseaux, les 3 a la fois! Tout cela est parfaitement évident! ). On a vu aussi d'autres jolis oiseaux et pleins de Colibris! Il va falloir que j'en envoie qq photos à Beijaflore! (oui parce que Beijaflore ça veut dire Colibri en portugais, essayez de suivre un peu nom de nom! Ha et aussi, Beijaflore c'est la société dans laquelle je bosse back in Paris (la c'est vraiment pour ceux qui ne suivent pas du tout!). Une fois le guide parti, nous repartons dans la forêt avec une des filles de notre groupe, la très gentille Anqi, pour nous rendre à un belvedere qui surplombe la vallée forestière et nous offre une vue jusqu'au lac Arenal (malheureusement le volcan n'est pas visible), c'est juste splendide! Bref donc la forêt, experience geniale, présence d'un guide indispensable pour avoir une chance de voir les oiseaux et apprendre plein de choses sympas. Notre auberge a Santa Elena, El Golfo vista (je crois) est vraiment pas mal, 7 $ par personne, cuisine, internet, et un gars a l'accueil très disponible, plein de bons conseils (a tel point qu'Anais pense qu'il était amoureux de moi... Ce n'est peut etre pas faux, mais je suis resté tout a fait professionnel!). Le soir nous dinons avec Anqi pour gouter un plat typique costaricain, le ceviche (poisson cru laissé mariné 3h dans du citron et coriande, ce qui le cuit un peu).
Le lendemain nous tentons un tour de nuit dans une autre forêt, meilleur moment pour observer la faune, principalement nocturne. Nous voyions pas mal de choses mais restons un peu sur notre faim quand même. Quelques paresseux roulés en boule dans les arbres pour dormir, des groooos insectes, un toucan endormi (donc bec non visible), des lucioles, et une enorme tarentule noire et orange dans son terrier. Une partie de notre groupe était constitué d'un club "j'adore prendre les gros insectes degeulasses dans les mains" qui a passé son temps a returner les pierres piur voir ce qu'il y avait dessous. Grâce a eux nous avons notamment pu voir en plus un bébé tarentule, et un scorpion, et oui, dans les 2 cas ils les ont pris dans leur main (WTF?!)!! J'aime bien faire le malin des fois mais ya tout de même des limites!
Next day! On reprens le bus pour San Jose ou je m'achete un nouvel appareil photo, puis nouveau bus pour le village de Manuel Antonio sur la cote du pacific. Bon à part le fait que l'auberge que nius avions vu dans notre guide a ete détruite depuis 5 ans, tout est normal : plage de sable blanc, cocotiers, eau a 30degres, iles au large, enfin bref la routine parisienne quoi! (non? comment ça vous etes enervés?:P). Bref nous trouvons une autre auberge, mais, la vie est ici bien plus chère que ce a quoi nous sommes habitués (Et alors?! On a les moyens! (elle est pour toi celle là Gregoire:)). Le lendemain nous nous rendons dans le célèbre parc homonyme au village : nombreux parcours en forêt et diverses plages paradisiaques en perspectives. Cette fois la, faune ne nous déçoit pas : d'emblée nous assistons à des jeux de petits singes écureuils (habituellement difficiles a voir) sautant d'arbres en arbres, une biche croise notre chemin (absolument rien a faire de nous dailleurs), plusieurs agotis gambadent sousnle couvert de la forêt, un pivert picore l'écorce d'un arbre, un iguane se prélasse sur la plage, et des dizaines de singes capucins essayent de voler de la nourriture aux touristes distraits. Sur une des plages, 4 ou 5 capucins ont reussi a trainer le sac plastique de 2 américaines sous un arbres et montraient les dents dès qu'elles essayaient de s'en approcher! Haha on les entendait crier depuis l'autre bout de la plage (mais je ne leur jette pas la pierre, j'ai essayé de les aider, impossible de s'approcher du sac... bon au moins on a fait plein de photos et vidéos rigolotes!). L'eau était relativement limpide ce qui nous a permis, d'observer pas mal de poissons multicolores et des coraux et ainsi d'étrenner mon nouvel appareil photo waterproof. Le parc Manuel Antonio est definitivement notre coup de cœur du Costa Rica (petit conseil, cette fois il n'est vraiment pas utile de prendre un guide, on a pu voir énormément de choses par nous même).
Après maintes hesitations et délibérations nous decidons de partir dès le lendemain pour le Panama et de la pour la Colombie. Ceci afin de pouvoir vraiment prendre notre temps en Amerique du sud. Des 2 options pour rejoindre la colombie depuis le Panama, le bateau via les îles San Blas (superbe périple de 5 jours dans la mer Caraïbes pour 500 $) et l'avion (superbe périple aerien de 4h via une escale dans l'aeroport de Medelin pour 260 €) nous choisissons la 2ème (oui ouiiiii je sais c'est pas drôle mais bon c'est comme ça!). Nous reservons donc notre vol en attendant le bus a Manuel Antonio, puis même delire : bus pour la frontière, passage de la frontière a pied, mangeage d'un plat typique : le whooper burger-kinguien, et bus de nuit pour Panama city! Le pays, la ville de M. Taillandier! L'emotion me transporte! Notre avion ne part que le lendemain, nous avons donc une journée et une nuit pour profiter de la ville (c'est bien trop me direz vous, he bien figurez vous que non!). Nous trouvons une auberge très branchée backpaker dans le casco viejo, avec une vue magnifique sur la baie et les immeubles du quartier d'affaire de l'autre côté (de nuit, ca rend pas mal du tout). Nous nous baladons dans la ville, allons au marché aux poissons et y achetons de quoi manger pour le soir. Excellent! L'auberge contient un bar extérieur, ouvert à tous ou nous passons la soirée. On nous avertit qu'entre 21h et 22h les bières sont à 0,5$... Oh NOm di Diou! Je ne peux bien entendu pas laisser passer pareille occasion, ca ne serait pas juste pour toutes les personnes qui les payent 8 € a Paris! Alors J'ai le temps d'en boire 4... Boaf ok peut faire mieux mais de toute façons elles ne passent qu'à 1,5$ pour le reste de la soirée... Ca va, on ne va pas se plaindre non plus! Pendant que je m'absente (aux toilettes) Anaïs fait la rencontre (se fait aborder quoi, n'ayons pas peur des mots, la coquine!) par Ryan, americain de Seattles (34 ans, mais n'a pas vu Nirvana en concert, je suis bien entendu scandalisé) et un canadien anglophone dont j'ai oublié le nom, avec qui nous passons une soirée très marrante avec eux! Nous faisons aussi la connaissance d'une personne dont la combinaison originelle est particulièrement improbable, ecoutez bien (enfin, lisez bien): un Bolivien, adopté par un anglais et une française, élevé au Quebec. Je vous assure que voir un bolivien parler français avec un accent canadien c'est pas banal!!
Et voila le lendemain nous prenons l'avion, et arrivons dans la magnifique Carthagène!
Besos a todos!
Le 04/04/2013
Petit interlude pour faire le point sur le grand chelem de perte que nous sommes en train de réaliser, ou plutôt que JE suis en train de réaliser...
Mexique : Perte/vol de mon appareil photo - Leçon apprise : ne plus rien mettre dans ses poches
Nicaragua : Oubli de mes lunettes de soleil dans la chambre d'hôtel - Leçon apprise : faire 2 fois le tour de la chambre avant de partir
Costa Rica : Oubli de mon sweat dans le bus (ainsi que du sac de nourriture d'Anaïs) - Leçon apprise : ne rien mettre dans le range bagage au dessus des sièges
Panama : Oubli de ma casquette dans le bus - Leçon apprise : s'acheter un cerveau le plus vite possible
Je ne sais pas avec quoi je vais revenir en France mais en tout cas j'ai au moins l'avantage d'alléger mon sac, c'est déjà ça!
Nous prenons l'avion pour Cartagena en Colombie demain midi, depuis Panama city ou nous sommes arrivés ce matin... Mais n'avançons pas trop vite il faut que je vous racconte le merveilleux Costa-Rica!
A+
Le 30/03/2013
Pour le 3ème jour a granada nous décidons de nous rendre a la lagune de Apoyo, majestueuse étendue d'eau douce dans un ancien cratère... Enfin il me semble... et entourée comme elle est par de hautes pentes boisées, ça ressemble fichtrement à un ancien cratère! Pour continuer sur notre lancée sportive, nous parcourons les 2 derniers km depuis l'arrêt de bus à pied... Bon ok, peut etre que nous n'avons pas vu d'autre moyen de transport mais tout de même. Journée plage, kayak, plongeons depuis un promontoire, farniente, bieres et monstrueux coups de soleil pour ma part (3j plus tard, mon dos ressemble plus à du vieux parchemin détérioré qu'à toute autre chose). Le soir nous testons le fameux Vigoron, plat local cuit dans une feuille de banane. Pas fabuleux d'autant plus que le repas fut (légèrement) terni par les oiseaux nichant dans les arbres au dessus des tables. Je n'ai pas besoin de vous décrire ce que j'ai reçu a 2 reprises sur mon pull et sac à dos...
Le lendemain nous plions bagage et partons pour l'île d'Ometepe, sur le lac du Nicaragua. Île constituée de 2 volcans coniques parfaits, 1400 et 1600m, dont les nombreuses coulées de lave ont au fil du temps créé un isthme entre les 2. Un bus, un taxi puis un ferry nous permettent d'y mettre pied à 10h, malheureusement c'est dimanche et il n'y a aucun bus public qui n'y roule (toujours cette histoire de chance, vous vous souvenez?;p). On trouve tout de même une petite camionette qui nous amene avec d'autres backpakers, pour 4 $ chacun (une fortune, comparé aux bus locaux) jusque la playa santa domingo située sur l'isthme justement. Plus que qq kilomètres pour atteindre l'auberge que nous ciblons au pied du volcan de 1400m. Nous prenons le temps de nous baigner puis tentons de faire du stop... Mais comme Anaïs n'a pas voulu contribué en se mettant en maillot de bain (comme je lui suggerais) personne ne nous a pris (elle n'a pas encore l'esprit d'équipe...). Bon c'est aussi parce que le prix de l'essence sur l'île est très élevé. Un particulier nous prend pour la modique somme de 5 $ (tant de bonté vous rechauffe le cœur n'est ce pas?) et nous arrivons a la Finca Magdalena, hacienda perdue au milieu de nulle part, mais adorable. Nous plantons notre tente et buvons le soir un peu de bière (si un peu!) en compagnie d'un couple de français, Paul et charlotte, un allemand, Timon, un danois et un espagnol. Le lendemain nous faisons l'ascension du volcan Maderas, 3h30 de marche a travers la jungle sur un chemin caillouteux pour arriver au sommet. Nous avons la chance d'assister a une course pousuite entre 5-6 singes capucin d'abord au sol puis dans les arbres où ils grimpent en qq secondes. Le sommet est decevant car rien n'est degage pour offrir le panorama tant mérité, puis la lagune au fond du cratère n'est qu'à peine plus qu'un marécage boueux. Avec Paul et Timon nous nous y baignons par principe (et parce qu'on est des garçons! On a pas peur!) mais a part brasser des milliers de tétards et s'enfoncer dans la boue jusquaux genoux, l'expérience n'était pas transcendante. Le descente, 2h30 est longue mais bien plus facile. On a quand meme bien senti que Paul et Charlotte voyageaient depuis plus longtemps que nous (5 mois) du fait qu'ils nous attendaient 5min toutes les 10 à peu près (aucun lien avec notre état physique désastreux de parisiens sedentaires, non non).
Le lendemain, nous allons sur une autre partie de l'île, Charco Verde, ou une réserve s'étend sur une presqu' île. Sur les berges du lac nous observons les femmes laver leur linge, des gamins venant y faire boire leur chevaux, et même le bétail (on notera qu'il n'y avait pas beaucoup d'homme faisant la lessive...). La réserve est splendide, sur un plage nous nous baignons face au volcan et avons la visite de 2 singes. Nous en recroisons une tribu complète un peu plus loin, avec plusieurs bébés. Le soir le ciel prend mille couleurs successives pour laisser le soleil se coucher, grandiose.
Une nouvelle fois nous reprenons la route, retournons sur le continent et nous dirigeons LE lieu touristique de cette partie du Nicaragua : San Juan del Sur. Ville faite pour la fête et la plage, les bars s'enchaînent sur la riva et les prix des hôtels s'affolent. Nous sommes en pleine semaine sainte, les nicas arrivent par milliers. Beaucoup d'entre eux campent simplement sur la plage toute la semaine (dans des conditions que nous jugerions intolérables, mais ils n'ont pas l'air de se formaliser). Nous trouvons un auberge relativement abordable (25 $ pour une chambre alors nous en avions payé 3 sur l'île) et tres sympa. Un groupe de jeunes est sur place depuis plusieurs jours et nous passons avec eux notre première grosse soirée au nicaragua, plusieurs français dont un avait ramené une tres bonne prune du pays dans sa gourde (si certains d'entre vous viennent nous voir dans qq temps nous aurons qq commandes de ce type à passer:p), des espagnols et un Salvadorien. Un des espagnols a 68 ans, il voyage 5 mois chaque année dans des contrées reculées et nous dit qu'il visitera l'Europe quand il sera vieux! :) Bon esprit! En tout cas le rhum nicaraguin n'est pas trop mal! Le lendemain nous faisons du stop pour aller sur une plage recommandée a 6km, et cette fois ça marche parfaitement, à l'aller comme au retour (je n'ai même pas eu besoin de me mettre torse nu!... Tant pis pour eux). Les vagues du Pacific sont sympas, mais un fort vent de terre nous envoie de grandes gifles de sable dans la figure, ce qui rend toute sieste sur la plage impossible... Nous ferons notre initiation au surf une autre fois! (si il y a un rapport entre les siestes sur la plage et le surf! Absolument!).
Le lendemain nous nous levons tôt pour une journée particulièrement challenging, rejoindre un premier site au Costa Rica avant le soir, et par seulement des bus locaux. Premier bus pour aller de San Juan a la route menant a la frontière. Ha oui il faut que je vous dise! Les nicas sont encore assez filous avec les touristes, notamment dans les transports. Comme chaque bus, motos-taxis, ou autre sont des espèces de business privé ils ne se privent pas de mentir effrontément pour attirer le client. Ce matin là le premier bus partant de San Juan nous annonce un prix de 4 $ par personnes pour aller a Rivas. D'une part c'est beaucoup plus qu'à l'aller, mais en plus nous voulons descendre avant, à l'intersection évoquée ci-avant. Le chauffeur me jure sur sa vie, sa femme ses poules que c'est le dernier bus de la journée (il est tout de même 7h du matin), il me supplie de monter pour mon propre bien, si je ne monte pas je serai coincé et obligé de prendre un taxi pour 5 fois le prix, je brûlerai en enfer, mes descendants seront maudits sur 15 générations, etc, etc... Notre expérience nous a déjà appris a nous méfier de ces infos contradictoires avec ce qui est ecrit dans les guides et laissons donc partir ce bon samaritain avec son bus. 10min plus tard un autre bus arrive et nous demande 0,5$ pour l'intersection... C'est juste fou je trouve, au lieu de nous aider, de nous dire, oui ce bus est plus cher car c'est un bus direct, attendez le suivant pour aller a l'intersection, he ben non il est prêt à nous faire aller au mauvais endroit pour gagner son argent... Bref! Nous arrivons donc a cette fameuse intersection, attendons 1h pour un autre bus jusqu'à la frontière avec le Costa Rica. Nous franchissons celle ci a pied sans problème. Côté Costa-ricain nous voulons nous rendre directement a Monteverde, réserve de forêt tropicale nuageuse (cloud forest) sans passer par la capitale, plus au sud. Un bus local peut nous emmener à un Las Juntas, à 30km de notre destination finale. Ce trajet prend 3h. Le bus nous depose en fait à un croisement a 6km de Las Juntas où un autre bus doit passer d'après le chauffeur. Là surprise! Le bus pour Monteverde passe 2 fois par jour, à 10h et à 15h... Il est 15h30... (god damnit!) A noter que ce gentil chauffeur a fait une pause de 40 min dans une cafeteria juste 4km avant notre arrêt... Je me demande encore s'il connaissait ou non l'horaire du bus que nous aurions du prendre... enfin c'est la vie. Nous nous armons de patience et faisons du stop, au pire nous marcherons les 6km jusque Las Juntas. Personne ne s'arrête en 1h, une voiture hesite mais passe son chemin, un taxi nous propose Las Juntas pour 5$, nous refusons. Grand bien nous en a fait, la voiture ayant hésité 10min plus tôt revient et nous emmène à Monteverde! 2 savoyards adorables en vacances pour 2 semaines et que nous remercions chaleureusement une nouvelle fois (vous devriez normalement lire ces lignes, donnez nous de vos nouvelles lorsque vous aurez le temps:) Et voila! San Juan del Sur, Nicaragua, à Monteverde au Costa rica en 1j pour seulement 7$! C'est pas beau ça! !:)
Ciao les enfants!
Le 24/03/2013
Il faut tout de même que j'évoque un peu la dernière soirée passée a san Cristobal avant de prendre le bus pour Tapachula a 23h30. Pendant que nous buvions quelques verres de vin mexician (étonnamment bons d'ailleurs) nous avons eu la chance de créer un certain contact avec 2 petites filles d'origine mayas accompagnees de leur mère (partie de la population un peu en marge, généralement pauvre vendant des babioles dans la rue). Martie, 3 ans et Julia 6-7 ans ne voulaient plus nous quitter et passaient tour a tour dans les bras de chacun. Ce fut vraiment un moment tres fort. Leur mère n'a malheureusement pas voulu que nous prenions de photos. Cela semble les effrayer beaucoup...
Nous arrivons le matin suivant a 7h10 a Tapachula, pas de chance le bus pour Managua au Nicaragua part une fois par jour a 7h... Il nous faut donc passer une journée dans cette ville frontalière. Il ya une plage pas loin, apres 2h de recherche nous trouvons le bon bus pour y aller mais c'est tres décevant. Ce qui est drole c'est qu'en effet la plupart des mexicains se baignent en T-shirt... South Park ne dit pas que des conneries!:). Soirée par contre tres sympa, le voisin de notre hôtel installe son petit resto, barbecue et 3 tables sur le trottoir. il nous sert des tacos succulents pour pas grand chose.
Enfin nous prenons le bus pour le Nicaragua. c'est parti pour 2 jours de trajet à travers le guatemala, le Salvador ou nous ferons escale pour la nuit (le bus nous depose devant lhotel et nous y reprend, pas vraiment envie de s'aventurer dehors...) et le Honduras. Les passages de frontieres sont assez marrants, on fouille nos valises, tamponne et gesticule. Mais tout se passe pour le mieux, ils n'ont pas trouvé le kilo de marijuana mexicaine caché dans ma doublure:)... (CA VA! Je rigole!! Je précise avant que Marie-Françoise ne s' evanouisse d'effroi! Non votre fille n'est pas une junkie.. Enfin je ne crois pas... Non parce-que ca expliquerait quand meme pas mal de truc vous ne pensez pas? Enfin laissons ca pour le moment). Nous arrivons donc le 20 mars au soir a Managua et prenons directement un autre petit bus pour Granada. La ville nous fait une première impression en demie-teinte : c'est vrai qu'il est 21h mais il n'y a presque personne dans les rues, celles-ci sont tres chichement éclairées, et pas super propres. Mais le lendemain nous apprenons a la voir sous un meilleur jour. Certe son centre est relativement petit mais elle fourmille d'animation, les rues autour de notre auberge constituent un enorme marché, et une rue pietonne ou se succèdent les bars, restos et agences touristiques locales part de la place centrale. Au marché nous achetons des mangues succulentes pour l'équivalent de quelques centimes d'euro. Je suis d'ailleurs en train d'en faire une indigestion je crois (perso je ne savais pas que 10 mangues en 1 journée c'était trop, on ne nous le dit pas assez ça en France! ). Sur les conseils de Geraldine nous nous rendons a l'agence Leo Tour pour organiser 1 ou 2 excursions. Le jour même nous partons ainsi visiter les Islatas en bateau, 365 petites îles sur le lac gigantesque du Nicaragua. Ces îles sont le resultat d'une énorme eruption du volcan voision Monbacho, il ya 2000 ans. Les 800 mètres du sommet ont ete littéralement éparpillés dans le lac en contre bas formant ces îles de pierre volcanique et sur lesquelles poussent aujourd'hui une vegetation luxuriante. Certaines de ces iles appartiennent encore aux locaux, les Nicas, d'autres ont été rachetées par des riches occidentaux. Pour 300 000$ vous pouvez vous en procurer une, puis il faut compter 5000 $ pour y raccorder l'électricité. Il va sans dire que les pauvres Nicas n'en ont pas les moyens et y vivent donc sans electricite ni eau courante. (hé ho ca va ils ont qu'à bosser plus dur aussi! Oups j'ai fait tomber ma carte de l'ump;) ). Le tour en bateau est fascinant, le guide particulierement intéressant et sympatique. Nous nius arretons nager, manger des mangues, noix de coco, visitons une île ou resident 4 singes à qui nous donnons a manger, et assistons a un couché de soleil magnifique sur le lac. A noter qu'il y avait dans le passé des petits requins dans le lac, mais le gouvernement à donné le feu vert au chinois pour leur exploitation et ces derniers les ont tout simplement exterminés... No comment.
Comme nous sommes extrêmement chanceux nous apprenons que notre excursion de nuit sur le volcan Masaya prevue pour le lendemain est annulée car une mini irruption a eu lieu la veille... Notre guide y etait avec un groupe, ils en en etaient partis 1h avant! Certains ont de la chance et d'autre non. Du coup nous nous rendons par nos propres moyens sur le volcan mobacho ou des randonnées autour des cratères dans une forêt tropicale sont possible. Nous prenons donc un "chicken bus", les bus locaux qui sont d'anciens bus scolaires americains. Le bus est bondé, certains transportent des poules vivantes, mais ca ne coute presque rien et c'est très rigolo. L'entrée du domaine coute 3 $ sans transport ou 15 $ avec une voiture qui vous amène au sommet. Bon on est des sportifs ou pas ou quoi? On commence donc a monter a pied, coupnde chance un gard de l'exploitation de café un peu plus haut nous prend en stop. La visite de l'exploitation est possible et nous y faisons une dégustation de café. Je peux vous dire qu'un café juste produit dans la jungle d'un volcan du Nicaragua c'est juste sublime! J'ai promis de pas vous dire qu' Anaïs a commis le sacrilège d'y rajouter du sucre, donc je le passerai sous silence. Cependant après ça il nous restait 3km pour arriver au sommet et là aucune voiture ne nous a pris en stop... Les pentes d'un volcan hé bin c'est raide nom de nom, d'autant plus en plein cagnard. Mais au bout de 45 min de marche au milieu de la jungle en entendant des singes hurleurs tout proches, nous y sommes parvenus. Certe Anaïs ressemblait a une tomate géante et de mon côté la syncope n'était pas loin mais nousnetions au sommet gratuitement! Enorme victiore que nous fêtions dignement le soir avec une tournée supplémentaire de bières (c'est qu'il ne s'agirait tout de même pas de maigrir non plus! Non mais ho!!). Au sommet nous avons vu sur le cratère éteint, où une jungle dense a pris place. La vue sur le lac, les islatas et granada loin en contre bas est a couper le souffle, ca vaut vraiment le coup. Pour le retour nous graissons la pate d'un chauffeur, 2$, qui nous redescend sans être vu des rangers du parc.
Le soir les festivités de la semaine sainte ont commencé et nous trouvons un concert très animé sur la place centrale. Du rock chretien en espagnol, mesdames et messieurs, si si! Et bien les melodies étaient fort entraînantes, et j'ai pu donc faire valoir mon pas de dance généralement résultant de la combi vodka-get-corcorans-Rihanna-Loïc-Enguerrand-les 2 Nicos-et tout le reste! Ca passe aussi au Nicaragua les mecs!:)
Hasta la vista amigos!