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NEWS!!

          

Décembre 2014 : 3 nouveaux articles sur la fin de notre périple en Chine et toutes les photos correspondantes enfin en ligne !

- Les miroirs de Jiuzhaigou

- Shanghai vs Xitang

- De la montagne Jaune aux rizières du Dos du Dragon et aux Pics de Yangshuo

De nouveaux posts sur la fin du voyage vont continuer à arriver, ne vous inquiétez pas ! A vénir : Hong-Kong, le Népal, l'Inde et l'Afrique du sud.

Les 2 derniers articles publiés :

Buenos Aires

Le 01/07/2013

Nous entrons dans la capitale argentine le vendredi 7 juin vers 13h. Il nous faut trouver ripaille et refuge, c'est donc avec célérité que nous accomplissons ces 2 tâches. Notre auberge durant les 4 nuits que passons à Buenos Aires se nomme Kilca et je pense que c'est ma préférée depuis le debut de ce voyage : pas chère (3.5€ la nuit), cuisine superbement aménagée, petit-dej à volonté inclus, Wi-Fi et ordinateur à dispo, captage du Wi-Fi depuis la chambre, grande douche avec eau bien chaude aussi longtemps que désiré... Vous vous dites peut être que ce n'est pas grand chose, que c'est le minimum que l'on peut attendre, et bien dans ce cas là ne venez pas en Amérique du Sud! Pour nous, après 3 mois et demi sur les routes c'est presque le paradis d'avoir tout ça réuni en 1 seul endroit:)

Ce vendredi soir a lieu un match de football entre l'Argentine et la Colombie, comptant pour les éliminatoires de la coupe du monde 2014. Nous rejoignons donc Alex et Martina, nos 2 compères hollandais (cf. Article précédent pour les non-assidus), afin de nous rendre au stade et acheter des billets. On aurait peut-être (sans doute) dû s'y attendre, mais ce ne fut vraiment pas une sinécure... Déjà, même 1h30 avant le match c'était la cohue, une foule dans toutes les rues entourant le stade. Et attention, on ne parle pas d'un petit stade de province, mais du stade national d'Argentine à 100 000 places, ça donne donc une certaine effervescence... Bon et puis bien entendu toutes les places sont vendues, il ne reste plus que le marché noir pour s'en procurer (pan dans la gueule pour les economies). Nous sommes prêts à mettre le double du prix des places à bas prix (200 pesos au lieu de 100), le problème c'est que nous sommes 5 et que les vendeurs à la sauvette n'en ont jamais assez, ils complètent par des places en tribunes à 500 pesos. Well, j'aime bien le football, Lionel Messi, tout ça, mais il y a des limites! Après avoir demandé à environ 15 personnes, nous nous apprêtons à abandonner et à simplement aller le voir dans un bar mais sur un dernier coup de tête je vais voir un gars du contrôle de sécurité qui me demande alors combien on est, puis me dit d'attendre un peu... Espoir! Va-t-il nous faire tous rentrer pour pas cher voire rien du tout?... No happy ending here... Environ 10 min après le début du match il vient enfin nous voir avec 5 places à 200 pesos. Cependant ces places sont toutes dejà poinçonnées et malgré qu'il nous assure que ça passera quand même, nous ne prenons pas le risque et nous rabattons définitivement sur l'option bar. Nous tombons sur un bar rempli de supporters colombiens, Martina rangea donc le drapeau argentin qu'elle avait acheté dans la rue 1h plus tôt... Celui-ci ne servira finalement pas beaucoup ce soir là. Pour le fin mot de l'histoire nous n'avons pas vraiment de regret car ce fut un match sans saveur et sans but... Wahou tout un paragraphe pour dire que finalement on est allé boire un verre dans un bar, je me surpasse ce soir!;)

Que vous dire autrement de notre séjour à Bs As?... Nous avons beaucoup marché, visité en long, large et travers ses quartiers centraux tels que Palermo, Recoleta, Congreso, San Telmo, Ritorno, Montserrat. Nous avons admiré ses principaux monuments comme son Obélisque sur une place faisant un peu penser à Picadelly circus ou à la 5th avenue du fait de ses nombreux panneaux publicitaires démesurés, sa cathédrale, son imposant palais du congrès, son équivalent de Broadway recèlant plus de théâtres à comédie musicale qu'il est humainement possible d'en voir dans une vie (comédies musicales ayant l'air d'avoir la même qualité que ce que nous avons la chance de pouvoir aller voir et revoir en France (enfin, à Paris en tout cas, là où se trouve la culture... Bon ok là on parle de comédies musicales, on n'est pas non plus à un très haut niveau de culture, mais que ça ne m'empêche pas de charrier la province non plus!), ses quais aménagés sur lesquels je me suis cru pendant quelques instants revenu à Paris dans le quartier BFM, ses très larges avenues rectilignes surplombées par de longs feux tricolores peints en jaunes et bordées par des immeubles assez bas rappelant le style haussmannien... Vous l'aurez compris, Bs As nous donne l'impression d'un mélange de Paris et New York par de nombreux aspects. Cela plait beaucoup à Anaïs qui trouve qu'il s'en dégage une ambiance particulière très agréable, et cela meme si la ville en elle-même n'est pas d'une beauté à couper le souffle. On y retrouve nos marques, on se sent un plus chez nous, ce qui fait une sorte de mini-break tout à fait bienvenu.

Nous ferons également un tour dans les parcs autour du zoo et du planétarium où se trouvent d'ailleurs de ravissants jardins japonais. Mais on n'observera ces derniers que de l'extérieur, l'entrée étant payante, n'étant pas des fans inconditionnels de jardins (who is anyway?) et surtout  afin de garder un bon budget pour notre activité principale à Bs As! Quoi donc me demanderez vous? Le manger de viande et de vin, pardi!:) Holalalalalala cette viande de bœuf succulente et ne coutant presque rien, c'est un véritable bonheur! Rendez-vous compte : des filets à moins de 5 € le kilos, j'ai mangé un steak de black angus de 500gr pour moins de 2 €!! Il faut dire qu'en Argentine, la viande de bœuf est une véritable philosophie. Au supermarché nous observons avec stupéfaction les ménagères remplir leur caddies de barquette de viande fraîche. Non mais littéralement remplir hein, dans certains il devait y en avoir plus de 30... Soit elles vivaient avec un meutes de Saint-Bernard particulièrement bien nourris, soit toute la famille en fait la base de son régime alimentaire à presque tous les repas (ou alors il y avait une promo qui ferait bizarre en France, du genre "pour 40kg de bœuf achetés,  le 41ème offert! Dépêchez vous!" et elles voulaient vraiment leur kilo gratuit...). Bref donc même si on n'en en a acheté un peu moins, on est aussi allé chez le boucher pour se faire conseiller et on s'est vraiment fait plaisir sur le plan culinaire. En ce qui concerne le vin, des jeunes qui nous avaient pris en stop pour revenir du parc des chutes d'Iguazu (again, cf. Article précédent) nous avaient conseillés quelques bouteilles que nous essayons alors. Le Quara, un Malbec, remporte nos suffrages pour le moment. Franchement ça me fait mal de dire ça mais ils n'ont rien à envié aux vins français (en tout cas pour les vins moyens de gamme, nous n'avons pas goûté les grands crus, et bien entendu cela ne concerne pas le Muscadet, Hervé, il est inégalable!:p).

Nous avions déjà observé que l'Argentine était un pays beaucoup plus "occidentalisé" que ceux que nous avons pu visiter jusque là en Amerique latine notamment en ce qui concerne les moeurs, les coutumes et la mode. Buenos Aires nous en donne la preuve définitive. Même si le pesos argentin n'est pas la monnaie la plus forte du monde, on sent que le pays est plus riche, et la population plus moderne, moins ancrée sur l'héritage de son passé pré et post hispanique. Hé il y a même le metro ici! Haaaa ça faisait 3 mois que j'avais quitté mon métro parisien, l'émotion qui m'étreint lorsque je pose mon premier pied sur l'escalier roulant nous emmenant sur les quais souterrains n'a pas de mot pour être décrite! ;)

Ici nous avons même pu voir Iron Man 3 au cinéma en VO! François content! Et les bars que nous visiterons (enfin surtout Anaïs, moi j'allais me coucher après le diner (et après m'être lavé les dents bien sûr)) ressembleront beaucoup à ceux que l'on peut trouver à Paris.

Voila ce qu'on pouvait dire sur Bs As... Après 4j nous décidons qu'il est temps d'arrêter de glander et de mettre le cap sur la Patagonie. Je vous l'ai dit, les bus en Argentine sont topissimes mais aussi exceptionnellement cherissimes! Il est donc aussi temps pour nous de tenter le stop:) D'après nos 2 amis polonais rencontrés à Potosi ça marche très bien dans ce pays, notamment avec les camions qui le traversent de long en large (réseau ferroviaire médiocre et très peu développé). Nous prenons tout de même un train pour sortir de la capitale, jusqu'à Bahia Blanca. Ce fut une expérience peu réjouissante, 14h dans un vieux machin brinquebalant pour faire 500km... L'horreurrrr! Une fois à Bahia Blanca, un bus nous amène à la sortie sud sur la Ruta 3, route reliant Bs As à Ushuaia et là nous posons nos sacs et levons le pouce. Comme Anaïs refuse de se mettre en bikini (un sens du sacrifice exemplaire, je suis d'accord!) cela prend un peu de temps, mais après 45min un 1ier camion nous prend et nous avance de 300km... Nous sommes toujours au milieu de nulle part, mais plus près de notre destination, c'est à dire de Puerto Madryn sur la côte Atlantique. Toutefois à ce moment là la chance nous sourit! Mario, un camionneur adorable s'arrête et il se trouve qu'il va jusque Puerto Madryn! Nous sympathisons très rapidement. Même si le stop présente l'inconvénient de ne pas vraiment pouvoir se reposer durant le voyage (ce ne serait pas très poli de s'endormir une fois monté à bord ou de sortir son bouquin pour lire) il nous a fourni de très longues et intensives séances d'entraînement à l'espagnol, et nous a permis de rencontrer, de parler et d'apprendre à connaître des argentins dans leurs vies quotidiennes. La plupart des chauffeurs ont été très sympas, partageant leur Maté, fameuse boisson chaude argentine qu'ils boivent dans de petites tasses spéciales, et nous raccontant leurs vies. Mario nous a aussi offert à manger, nous a permis de mettre notre musique sur son poste, et Carlos, un autre chauffeur qui nous emmènera quelques jours plus tard à Rio Gallegos me donnera son 2ème bonnet lorsque je lui dirai avoir perdu le mien. Bref c'est cool.... Sauf que les horaires et les lieux d'arrivée ne sont pas toujours idéaux. Pour Puerto Madryn, nous arrivons à minuit et la Ruta 3 sur laquelle continue Mario avec son camion passe à 7km de la ville... Il n'y a pas une seule lumière sur la route, il fait nuit noire. Quelques voitures passent, mais qui irait prendre 2 autostoppeurs en rase campagne à minuit ? Dans le genre film d'horreur à fin tragique on fait pas mieux. Nous comprenons donc rapidement que c'est à pied, à la lampe torche et avec nos 15kg sur le dos que nous devrons couvrir les 7km nous séparant de la ville et d'un lit bien chaud.

Tout ceci est réalisé en à peu près 1h30, heure à laquelle nous nous endormons à Puerto Madryn, pour rêver des baleines que nous verrons peut-être le lendemain... Buenas noches.

Les chutes d'Iguazu

Le 27/06/2013

Nous débutons notre périple argentin par... 24h de bus, tout simplement. Ayant passé plus d'une semaine dans le sud de la Bolivie il n'est pas forcément utile de s'éterniser au nord ouest de l'Argentine, relativement similaire. Ce long trajet nous amène à Puerto Iguazu, d'où nous visiterons les fameuses chutes du même nom. C'est en compagnie de Lex et Martina que nous voyageons alors, couple de hollandais très sympa rencontrés à Salta et qui finissent un tour du monde relativement similaire au notre mais dans le sens inverse. Dans cette première ville d'Argentine nous changeons nos 1000$ tirés en Bolivie. On nous avait prévenu : arriver avec le max de dollars en Argentine car le taux de change au marché noir est beaucoup plus important... et en effet nous les changeons à 8.6 pesos au lieu de 5.2 au cours officiel!! Les 24h de bus se passent plutôt bien, les bus ici c'est carrément la classe, diner et petit dej inclus, de la place pour allonger les jambes et le dossier, eau chaude à volonté pour le café etc... Et puis on a l'habitude maintenant. Ce qui est dingue c'est qu'en France si on m'avait dit de faire 24h de bus j'aurais cru que la personne n'était pas saine d'esprit pour dire des énormités pareilles, mais ici c'est la routine, et ca passe plutôt bien.

A Puerto Iguazu les hostels sont plutôt chers, nous optons donc pour un camping tenu par un vieux babacoul adorable.

Le soir avec Lex et Martina nous faisons notre première expérience de viande argentine dans un petit comedor, avec plateau de charcuterie et fromage en prime... Un délice, après 3 mois d'abstinence culinaire je renais littéralement:) La ville est située à l'exacte intersection de 3 pays : Argentine, Brésil et Paraguay, nous nous faisons ainsi avoir sur des prix pensant ceux-ci affichés en Pesos argentin alors que c'était en Reals brésilien (nous avons donc payé notre viande un peu plus cher que prévu...).

Le lendemain matin, mercredi 5 juin, nous faisons du stop pour nous rendre au parc, ou nous arrivons seulement 30min après les hollandais (nous en ferons pour revenir et idem le lendemain pour y retourner, ce qui nous fera somme toute économiser pas mal d'argent). Ce premier matin au parc est assez brumeux mais le temps de prendre un petit train pour rejoindre les Gorges du Diable, le ciel se decouvre peu à peu. Ces gorges constituent une des extrémités des chutes d'Iguazu. Il s'y produit un gigantesque et assourdissant deluge d'eau d'une puissance inimaginable sur plus de 80m de hauteur. Des éclaboussures et de la vapeur d'eau remontent à plusieurs dizaines de mètres au dessus du haut de la chute(!!), nous arrosant au passage, pitoyables humains venus observer cette démonstration de force de dame nature depuis des passerelles situées au bord. Ce premier aperçu des chutes nous subjugue totalement.

Il est possible de voir les chutes du côté argentin et du côté brésilien. Dans l'idéal il faut faire les 2, mais ce n'est pas vraiment pratique vu qu'il faut ressortir du parc pour passer la frontière et cela revient cher (payer l'entrée 2 fois). Nous nous limitons donc au côté argentin qui est de toute façon beaucoup plus vaste que l'autre. Après les Gorges du diables, 2 circuits s'offrent à nous sur une autre partie des chutes, un s'aventure au pied des chutes et se balade dans la forêt avoisinante et l'autre s'en va les surplomber juste à leur bord sur une grande partie. Malheureusement l'île de San Martin, le 3ème point de vue principal, est fermée car l'eau du fleuve est trop haute. Elle restera fermée 3 jours, et bien sur comme la chance nous sourit, les 2 jours que nous passerons au parc tombent en plein dedans... Enfin bref ce n'est pas grave, les 2 circuits haut et bas sont absolument grandioses! Nous commençons par le bas où nous croisons une multitude de Cohatis, sorte de gros furets montant au arbre et adorant piquer de la nourriture aux visiteurs. Lorsque j'ai le malheur de sortir mon paquet de gateau et de faire tomber quelques miettes, ce sont au moins 10 d'entre eux qui se mettent à me courir après pendant bien 30 secondes (mais je les ai semés! Haha! Homme vs Nature : 1-0).

Depuis les passerelles du bas une incroyable vue d'ensemble sur les chutes s'ouvre à nous. Au milieu de ce panorama d'apocalypse aquatique se trouve l'île San martin, à sa gauche le fleuve remonte par un étroit canyon vers la Gorge du diable que nous apercevons au loin et à sa droite, s'étalant sur au moins 500 mètres en ligne droite, la plus grande partie des chutes déversent sans relâche et avec fracas les eaux du Rio sur une hauteur vertigineuse. Le ciel est à ce moment là complètement dégagé, ce qui donne naissance à un magnifique arc-en-ciel, complétant ce tableau de parfaite manière.

Une passerelle nous amène jusqu'au pied d'une des chutes (enfin presque car je ne pense pas que l'on puisse survivre en recevant un tel poid d'eau sur la tête, que ça soit nous ou la passerelle d'ailleurs), où les éclaboussures suffisent pour nous tremper de la tête au pied en quelques secondes. Je me mets donc torse nu et vais au bout faire une petite danse de la pluie avec Anaïs (qui elle n'est malheureusement pas torse nu, elle). La puissance de ces eaux est encore plus flagrante vue d'ici. Rendez-vous compte, les chutes d'Iguazu c'est 39000 mètres cubes d'eau par seconde!! Ah tient pendant que j'y suis à donner des infos, vous verrez sur les photos que l'eau est rouge-marron. Ceci survient après de fortes pluies. Du fait de la déforestation en amont, dès qu'il pleut la terre est emportée et vient colorer l'eau. Ceci est néfaste d'une part pour les poissons qui se retrouvent moins facilement pour se reproduire et d'autre part pour les oiseaux, dont les condors, qui voient moins bien leurs proies sous la surface... (come quoi, la déforestation c'est mal).

Sur le circuit du haut, les passerelles enjambent les chutes juste à leurs extrémités. La vue sur l'explosion de vapeur d'eau en contre-bas est fantastique ainsi que sur le fleuve en aval et la forêt le bordant. Le fait d'observer l'eau arriver sans fin pour se précipiter en bas a un certain côté attractif. L'envie de sauter par dessus la barrière pour se laisser entraîner dans ce gigantesque toboggan n'est pas loin (mais nous la réfrénons, rassurez-vous). Et enfin comment ne pas penser depuis cet endroit à toutes ces scènes de films et de dessins animés où les héros coincés sur un radeau de fortune s'aperçoivent un peu tard que le fleuve s'arrête soudainement au loin (hoho...) et commencent alors à pagayer frénétiquement à contre-courant... Dans le cas d'Iguazu je leur souhaite de réussir:) Avant de rentrer en ville nous retournons voir la Gorge du diable, maintenant que le temps est complètement dégagé nous en profitons encore plus.

Le jour suivant, jeudi 06 juin, nous prenons une journée supplémentaire pour retourner voir les chutes. Il y a encore quelques coins à explorer et puis le 2ème jour, c'est moitié prix. Ainsi, après être retournés aux endroits qui nous ont particulièrement plus la veille, nous entamons les 4km de marche en forêt pour rejoindre une autre chute isolée. Intérêt : une piscine naturelle s'est formé au pied et il possible de s'y baigner!! François baigner! L'eau n'est pas extrêmement chaude (sans blague) mais ca passe. Qui plus est un éboulement rocheux a laissé un gros tas de pierre sous la cascade sur lequel je grimpe pour m'asseoir (enfin à une extrémité car juste dessous ca faisait un petit peu mal:p). J'ai quand même pris une grosse gifle qui m'a éjecté mes lunettes de soleil au fond de l'eau (oui j'avais gardé mes lunettes, et non ce n'était pas du tout une mauvaise idée comme me l'avait dit Anaïs), mais que je retrouve miraculeusement au premier essai (je n'en reviens toujours pas). Des touristes ont apparemment demandé à Anaïs si je n'étais pas un peu fou, et je la soupçonne d'avoir dit oui. En tout cas c'était bien bien sympa!

Sur ces péripéties nous rentrons en ville où notre bus pour Buenos Aires nous attend. Pfff ça va, on en a seulement pour 18h, aucun problème! ;)

Hasta la vista baby!

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