Chine

La période relative à la Chine est couverte en 5 articles :

  1. Pékin et ses alentours (dont la Grande Muraille)
  2. Xi'an, le mont Huashan puis les portes du Tibet à Xiahé
  3. De Langmusi aux Pandas de Chengdu en passant par le fabuleux parc de Jiuzhaigou
  4. Shanghai et le village d'eau de Xitang
  5. Le mont Huangshan, les rizières du dos du dragon et les paysages de Yangshuo (à venir)

Les articles sont par contre présentés par ordre antéchronologique, du plus récent au plus ancien, 1 par page.

Shanghai vs Xitang

Notre auberge à Shanghai se trouve au nord du quartier du Bund, cette fameuse promenade le long de la rivière Huangpu, face au quartier des affaires qui s’illumine de mille feux la nuit tombée. Une fois nos sacs posés nous prenons donc le temps d’y faire un tour avant de nous coucher. La fameuse Pearl Tower est bien là entourés des grands buildings parés d’écrans à LED projetant films publicitaires et autres animations en continu.

De notre coté, les immeubles bordant la promenade sont une véritable surprise. On se croirait presque de retour à Paris, tant l’architecture rappelle le style haussmannien et n’a en tout cas plus rien à voir avec ce à quoi nous avions été habitués jusqu’à présent en Chine et notamment à Pékin. Une église est là d’ailleurs, que son éclairage extérieur met très bien en valeur, entourée d’hôtels forts luxueux. De nombreuses personnes se baladent ce soir là, tranquillement, à nos côtés, mais le froid en a sans doute rebuté quelques uns. Ca ne tarde d’ailleurs pas à être notre cas et nous rentrons bientôt nous coucher.

Le lundi 18 novembre marque donc notre première journée à Shanghai où nous passerons pas mal de temps du fait du temps interminable que l’administration mettra à produire nos extensions de visa avec nos passeports de côté. Nous lançons donc les démarches de bon matin, apprenons qu’il faudra presque 9 jours calendaires et qu’un certificat de résidence de notre auberge est nécessaire… Fort heureusement l’employé accepte de mettre à disposition son téléphone pour que je contacte l’auberge et leur demande de nous faxer ces certificats, et là chose absolument improbable, ils s’en occupent avec succès dans les 5 minutes qui suivent ! C’est décidément une bien belle journée qui s’annonce, de bonne humeur nous décidons ainsi de rentrer à pied à travers le quartier des affaires (vous l’aurez deviné, c’est au fin fond de ce dernier que se trouve le bureau des visas). Grands buildings après grands buildings, surplombant les larges avenues au quadrillage parfait, nous finissons par arriver au pied de la Pearl Tower.

Dans les environs, pour faciliter la circulation des nombreux piétons, des énormes passerelles doublent les trottoirs en hauteur et passent au-dessus des avenues et des gigantesques carrefours. La vue sur la tour depuis ces passerelles, avec la vieille ville au loin en toile de fond, est particulièrement appréciable. Quel bonheur ça serait de monter au sommet de cette tour formée de boules et de tiges !! Ah mais mon bon monsieur il vous en coutera la somme de 220 Yuan par personne (30€ !!) ou bien si cela vous semble ridiculement trop pour un simple point de vue vous pouvez ne dépenser que 150Yuan pour aller au premier étage, mais là effectivement je n’en comprends pas vraiment l’intérêt. Nous passons donc notre chemin. Après avoir tenter de traverser la rivière par un tunnel-attraction également hors de prix, nous optons pour le métro (également en tunnel, mais sans attraction) qui ne nous coûtera que quelques yuans.

Nous consacrons l’après-midi à la visite du quartier de la concession française, ancien quartier résidentiel de la ville et notamment la petite enclave de Tianzifang, véritable ville dans la ville constituées de 3 rues parallèles liées entre-elles par un dédale de ruelles et de petits passages aux bâtiments d’architecture plus traditionnelle (en complet contraste de ceux, résidentiels rénovés, de la concession) dédiés à l’artisanat, à l’art et bien entendu à la vente de petits bibelots et souvenirs en tout genre aux nombreux touristes qui s’y pressent. Même si effectivement cet endroit, situé entre les rues  Taikang et Middle Juango, sent le piège à touriste à plein nez (il n’y a qu’à regarder le prix des cafés et restaurants), il est très agréable d’y flâner un petit moment.

C’est aussi l’occasion de passer faire un tour dans les halles au marché de la rue Taikang. A l’entrée on pourrait se croire revenu dans un marché français : salades, tomates, carottes, pommes de terre, choux, poissons, côtes de porc se partagent les étales. Mais en s’enfonçant un peu, des présences inhabituelles commencent à apparaître… Les vendeurs/vendeuses aussi sont remarquables. Ici une vieille sorcière sans doute âgée de 120 et quelques années et ne mesurant pas plus d’1,20m, vend des serpents entassés dans des bacs d’eau, des tortues à la carapace molle emprisonnées les unes sur les autres dans des filets, des œufs aux couleurs inattendues, des insectes et tout un tas de trucs innommables que je préfère oublier (en fait je préfère oublier que des gens sur Terre mangent ces trucs).

Nous rentrons ensuite tranquillement à pied en rejoignant le sud de la promenade du Bund, le long de la rivière Huangpu, et en la remontant jusqu’à notre hôtel. Le crépuscule est proche, les lumières sur le quartier des affaires de l’autre côté sont chaudes et agréables (même si une fine couche de pollution donne toujours cette impression de brouillard à laquelle nous sommes malheureusement maintenant habitués).

C’est durant cette marche que nous rencontrons un photographe français avec sa fille mettant à profit ce voyage pour compléter un projet photo en cours consistant à prendre des portraits d’inconnus en différentes places de notre chère planète. Ca n’a pas loupé, ma barbe et coupe de cheveux incongrues m’ont valu l’honneur de servir de modèle. La célébrité n’est pas loin, je le sens !!

 

Le soir après avoir diner dans un petit boui-boui servant ces délicieux (mais sempiternels) raviolis à la viande et soupes de pâtes, nous suivons les conseils de ce cher Lonely Planet et allons prendre un verre au bar d’une autre auberge de jeunesse, Captain Hostel, ayant une terrasse avec une belle vue sur la rivière et le quartier des affaires en face. C’est effectivement joli mais la bière est hors de prix et puis pour changer, nous sommes crevés et décidons donc de rentrer nous coucher. 

Le lendemain c’est au tour de la vieille ville de subir nos assauts et plus particulièrement les fameux jardins de Yuyuan.  Fondés en 1559 par la famille Pan, riches fonctionnaires de la dynastie Ming, ces jardins ont mis 18 ans à être établis. Bombardés durant la guerre de l’Opium en 1842, puis détruits par …humm… les français, en représailles aux attaques des rebelles Taiping, ils ont été parfaitement restaurés et sont absolument incontournables à Shanghai.

Ensemble de petites cours pavées, d’alcôves ombragées, de bassins, de ponts enjambant ces derniers, de rocailles, de kiosques, et bien entendu d’une grande diversité d’arbres, buissons, bambous, et fleurs, ces jardins entourent une multitude de pavillons, servant initialement d’habitation à la famille Pan, et dont l’architecture vous rappelle sans erreur possible que vous êtes en Chine (au cas où vous l’auriez oublié, ce qui est relativement peu probable c’est vrai, et si c’est effectivement le cas vous devriez peut être rester allongé dans votre chambre d’hôtel (voire même à l’hôpital) plutôt que de visiter ces jardins de toute manière).

Bref l’ensemble est tout de même vraiment sympa, il y a aussi plein de statues, notamment des dragons du folklore chinois absolument tops, et les bassins sont remplis de carpes chinoises très rigolotes. Elles sont énormes et d’un orange flamboyant, et apparemment prise d’une fringale telle qu’on en est à se demander si elles ne seraient pas capables de nous bouffer entièrement et en quelques instants si le malheur nous prenait de tomber à l’eau.

Je dois vous préciser aussi que la caissière à l’entrée des jardins était plus maligne que la moyenne et n’a absolument pas voulu croire que nos vieilles cartes Hosteling International étaient des cartes d’étudiant. Nous avons donc dû payer le plein tarif pour visiter les jardins. Sacré nom de non !

Nous nous baladons ensuite dans l’impressionnant bazar jouxtant les jardins puis à travers les étales de chaque côté des rues voisines. Il y a de tout et de rien, les prix sont ridicules mais on ne se laisse pas faire pour autant et nous nous amusons à négocier autant que possible. Anaïs a parfois un tel culot que je dois sortir du magasin pour ne pas exploser de rire. Cela dit les vendeurs sont plutôt sympas ici et prennent cela avec le sourire et beaucoup de bonne humeur.

 

Nous reprenons alors le métro pour revenir vers People’s square et le parc Renmin en centre ville, d’une part pour le visiter mais d’autre part pour aller déjeuner dans l’un des nombreux petits restaurants de la rue Nanjing (ou Fuzhou je ne sais plus bien).

Arrivés à proximité de la rue en question, 2 jeunes chinoises nous demandent de les prendre en photo avec leur appareil, ce que nous faisons avec diligence. Elles se mettent alors à nous parler dans un anglais parfait, nous demandant d’où nous venons, comment nous nous appelons puis rapidement ce que nous comptons faire là tout de suite.  Une fois préciser que nous nous apprêtions à aller manger, elles nous disent qu’à cette heure-ci les restaurants sont blindés et nous proposent d’aller boire un thé avec elles dans une maison de thé sympa et pas loin. Je m’empresse donc de leur dire d’accord, quoi de plus sympa que d’aller dans une maison de thé chinoise avec 2 chinoises pour guide ? Et nous voilà partis, elles marchent vite, et parlent constamment, l’une avec Anaïs et l’autre avec moi, sans interruption. De mon côté, ne réfléchissant pas beaucoup, je trouve tout cela absolument sympathique et plaisant (le fait que la petite chinoise me parlant soit fort jolie n’y est absolument pour rien, bien entendu), mais Anaïs a un peu plus de jugeote. Elle finit par parvenir à me rattraper à un passage clouté et à en placer une malgré la diarrhée verbale dont sont prises nos 2 chinoises. « Rappelle toi l’avertissement sur les arnaques à Shanghai que l’on a lu juste hier soir dans l’ascenseur de l’auberge, ça ne t’évoque rien ? » me dit-elle. Et là je sors enfin de l’hypnose dans laquelle j’étais et la lumière se fait. « Si des jeunes chinois parlant un anglais parfait vous propose de les suivre dans une maison de thé, c’est très probablement une arnaque, vous paierez votre thé plus de 2000Yuan »… Ah oui tiens… Maintenant que tu le dis :p Immédiatement je leur dis que nous avons changé d’avis et que nous préférons aller manger tout de suite. Leur comportement changea alors instantanément, agressivement elles nous reprochent de leur avoir fait perdre leur temps. Je leur dis alors en rigolant que si elles avaient effectivement l’intention d’aller boire un thé au moment où elles nous avaient rencontrés, elles pouvaient toujours y aller, et finis par un petit « Fuck off » qui fait du bien. Toujours est-il que sur ce coup là c’est bien Anaïs qui nous sauva  la mise, avec brio. Moi je m’étais fait avoir comme un bleu.

Ce qui est vraiment drôle c’est que pas plus tard qu’après le déjeuner, un autre groupe de jeunes chinois nous abordera de nouveau pour nous proposer de les accompagner dans une maison de thé. Ils ont quand même pris le temps de nous poser quelques questions avant (d’où nous venions, etc…) auxquelles nous avons répondu en attendant celle de la maison de thé. Lorsqu’elle arriva, nous explosons de rire tous les 2 en même temps. Ils n’ont pas insisté.

L’après-midi nous faisons un long trajet en métro pour rejoindre une espèce d’ancienne usine remisée en un ensemble de galeries d’art. Anaïs voulait y aller et vu ce qu’il s’était passé à midi, je pouvais difficilement placer un veto. Bon je crois tout de même qu’elle sera d’accord pour dire que ce n’était pas au top du top, même si le concept est assez original.

Nous rentrons vannés, prenons quelques plats et boissons dans le petit supermarché à côté de notre hôtel, et rentrons manger tout ça. 

Mercredi 20 novembre nous décidons d’aller visiter un des nombreux villages d’eau aux alentours de Shanghai. Nous optons pour Wuzhen, mis en avant par le Lonely Planet, et nous nous préparons à aller prendre le bus qui s’y rend quotidiennement près du stade à 9h00. En passant sur le chemin de la station de métro, nous nous arrêtons acheter notre petit déjeuner chez un vendeur de grosses boulettes de pain farcies à la viande en sauce. C’est délicieux et ça ne coûte presque rien. J’en prends un plein sac. Nous ne sommes d’ailleurs pas les seuls, cela semble être habituel aux shanghaiens qui y font la queue, certains en costume cravate.

Ce que l’on avait pas prévu c’est que la sortie du métro au stade est à l’opposé du terminal de bus par rapport à ce dernier… Il ne nous reste que 5 ou 10 min avant 9h, c’est donc en sprint que nous faisons le tour et arrivant, juste avant 9h devant les guichets, en sueur peut-être, mais glorieux !..... Tout ça pour s’entendre dire qu’il y a effectivement un bus pour ce village tous les jours, SAUF le mercredi…. Oh joie… Ca faisait longtemps que nous n’avions pas eu la poisse, il fallait bien que ça revienne un jour. Mais tout n’est pas perdu, une espèce d’agence touristique est présente dans le terminal, et elle nous conseille sur d’autres villages d’eau tout aussi intéressants à voir dans les environs. Ca sera Xitang, qui a la double qualité d’être apparemment très joli et d’avoir un bus au départ dans 15min.

Vous l’aurez compris par l’appellation « village d’eau », Xitang fourmille de canaux plus ou moins large. Il s’agit d’un ancien village, très bien restauré, dont les petites maisons bordant les canaux ou les petites rues étroites et pavées, ont su garder leur caractère traditionnel en alliant des caractéristiques modernes d’aujourd’hui (enfin, relativement moderne hein, on est dans un petit village chinois après tout).

Certaines de ces maisons donnent directement sur les canaux par de ravissantes terrasses individuelles auxquelles les habitants accèdent avec leurs vieilles barges, d’autres sont séparées des cours d’eau par de petites allées généralement couvertes soit par des petits toit en bois reposant sur des piliers, soit par les balcons des maisons s’avançant au dessus de ces trottoirs. La perspective très ouverte sur le canal principale est absolument grandiose.

 

Tourisme oblige, les magasins pullulent, les petits restaurants, les étales, et les boutiques. Dès que nous voyions un vendeurs proposant des mets inhabituels et à l’apparence et l’odeur alléchante, nous nous laissons tenter. Une sorte de beignet fourré à une espèce de confiture sucrée mais non identifiée retiendra particulièrement notre attention et nous y reviendrons ensuite avant de partir.

Nous faisons un stop dans un spa à poissons, ces endroits où vous mettez vos pieds dans un aquarium plein de tout petits poissons qui viennent picorer vos peaux mortes. C’est assez marrant mais difficile de s’y relaxer tellement ça chatouille.

Le ticket d’entrée au village donne également accès à différents lieux remarquables comme d’anciennes demeures transformées en mini-musées. C’est particulièrement instructif sur le mode de vie à l’époque des grandes dynasties du 18ème. Pour faire simple, la vie semblait assez rustique voire spartiate à l’époque il faut bien le dire.

Le soir venu, les centaines de lanternes accrochées aux balcons des maisons bordant les canaux s’illuminent, transformant l’atmosphère du village. Cela dit, je me base sur les photos que nous verrons ensuite pour dire cela car nous ne resterons pas jusqu’à la nuit. Toute une journée à circuler dans ce petit village est largement suffisant et nous n’avons pas le courage d’attendre encore plusieurs heures pour y assister. Oui oui je sais ce n’est pas très glorieux mais c’est ainsi et nous reprenons donc le bus pour Shanghai.

Le soir, alors que nous nous reposons dans notre dortoir avant d’aller diner, un groupe conséquent d’étudiants chinois y fait irruption. Après un moment passé à observer la chambre ils nous disent qu’ils sont étudiants en français et qu’ils sont venus avec leur école à Shanghai pour rencontrer des français dans les auberges. Ils nous demandent alors si nous sommes français. Ce qui se passe ensuite est complètement surréaliste. Après notre confirmation, un grand « oooooooohhhh » émerveillé s’élève du groupe, ceux à l’arrière se bousculent et se mettent sur la pointe des pieds pour nous observer. Et puis…. Et bien c’est tout. Nous leur disons Bonjour en français, ce qui les fait rire, mais rien d’autre. Je leur demande alors s’ils ont des questions, mais cela ne semble pas être le cas car sur un timide au-revoir les voilà repartis. Nous ne les reverrons plus. Je dois dire que l’intérêt de leur voyage scolaire m’échappe encore…

La journée suivante servira plus ou moins à la relaxation et au repos (bien mérité si si !). Chacun d’entre nous vaquera à ce que bon lui semble. Je retournerai pour ma part faire un petit tour à la concession française, puis je me motiverai pour le Shanghai Museum. Mais la file d’attente devant ce dernier m’en dissuadera (j’ai bien conscience de vous décevoir une nouvelle fois après le départ avant la nuit au village de Xitang, mais que voulez-vous… C’est ainsi).

Je ne sais plus trop ce qu’a fait Anaïs, mais on peut sans doute dire sans prendre trop de risque que ça tourne autour du shopping.

Le soir nous nous lançons dans une partie de carte à l’auberge et faisons ainsi connaissance avec 2 françaises, dont j’ai absolument et irrémédiablement oublié les noms. Je me rappelle cependant qu’elles étaient infermières ce qui est vraiment très très intéressant, je vous l’accorde.

Je me rends compte qu’il n’y a pas beaucoup d’informations passionnantes dans ce dernier paragraphe. J’espère pour vous que je vais me ressaisir parce que sinon ça va devenir lassant. Mais vous pouvez toujours faire une pause ou même pour les plus intrépides, sauter une partie, je n’en saurais probablement jamais rien.

Toujours est-il que nous partons ensuite en soirée avec nos 2 infirmières, direction Hengshan road à l’ouest de la concession française où les bars et clubs sont foison. Comme nous sommes 4 et un peu flemmards sur ce coup là, c’est en taxi que nous nous y rendons et bien nous en pris car le chauffeur, jovial et parlant un anglais presque correct nous conseillera efficacement sur les bars sympas à essayer. Les boissons sont relativement chères à Shanghai mais cette fois cela ne nous arrête pas et la soirée bat son plein avec notamment l’un d’entre nous qui finira par danser debout sur le comptoir. C’est dans ces quartiers nocturnes que l’on s’aperçoit du grand nombre d’expatriés résidant et travaillant à Shanghai.

Allez, rassurez-vous les banalités sur le rien-foutisme à Shanghai prennent fin et les aventures reprennent : le vendredi 22 novembre nous prenons le train pour nous rendre à Tunxi, base de départ pour les excursions sur le Mont Huang Shan, sans doute l’une des plus belles montagnes de Chine.

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