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NEWS!!

          

Décembre 2014 : 3 nouveaux articles sur la fin de notre périple en Chine et toutes les photos correspondantes enfin en ligne !

- Les miroirs de Jiuzhaigou

- Shanghai vs Xitang

- De la montagne Jaune aux rizières du Dos du Dragon et aux Pics de Yangshuo

De nouveaux posts sur la fin du voyage vont continuer à arriver, ne vous inquiétez pas ! A vénir : Hong-Kong, le Népal, l'Inde et l'Afrique du sud.

Les 2 derniers articles publiés :

Dans Pérou

Cordiellera Blanca

Le 07/05/2013

Hola todos!

Nous commençons le Pérou par être bloqués 1journée à Tumbes (prés de la frontiere) car nous comptons nous rendre à Huaraz, dans la region de la cordillère blanche, et le bus nous en rapprochant ne part que le soir. La ville ne présente pas bcp d'intérêt aussi nous squatons un internet café toute la matinée, et nous baladons un peu l'après-midi. La plage n'est qu'à 1h30 en bus mais on a franchement la flemme, cette journée de glande totale n'est donc pas complètement pour nous déplaire même s'il existe clairement des endroits plus sympa pour ça.

Nous arrivons via un bus de nuit à Chimbote à 10h, d'où nous nous rendons à Huaraz en (seulement) 6h de plus! Qu'est ce que c'est bien le bus, nous n'en n'avons pas marre du tout... Là c'est la course, il nous faut trouver un hotel et une agence pour partir en trek dès le lendemain matin! Un gars nous accoste à la sortie du bus et nous propse un hôtel qui s'avère en effet pas trop cher, nous le suivons donc. Une fois là-bas nous apprenons, EVIDEMMENT, que ce bon samaritain fait partie d'une agence touristique. Il nous parle ainsi de plusieurs treks dont le Santa Cruz (LE trek à faire dans la région) en 3 ou 4 jours. Nous hesitons car on aurait bien voulu consulter d'autres agences avant, mais il est déjà 20h, nous negocions un prix qui semble plutôt bon, et bien-sûr il nous pousse très habilemment. Finalement nous acceptons, et comme on le verra plus tard, ce fut une erreur (dans des proportions raisonnables, mais tout de même... 1 leçon à retenir : NE JAMAIS suivre et faire confiance aux personnes rametant à la sortie des bus! Vous voila prévenus et nous aussi). Je vais en finir dés maintenant avec nos misères car ce petit merdeux gagne-petit ne vaut pas la peine qu'on s'éternise sur lui : il vient nous chercher à notre hotel le matin à 6h pour nous emmener au minibus d'excursion d'une autre, agence. Tout d'abord il nous demande 100 soles de caution (40 $), alors que nous n'empruntons aucun matos, puis comme nous n'avons pas eu le temps de payer l'hôtel (qui garde nos sacs pdt le trek), il se propose de leur donner l'argent et leur rendre la clé de la chambre pour nous... Why not, la nana de l'hôtel nous a dit travailler avec lui depuis pas mal de temps. Nous le retrouvons a notre retour 3j plus tard, il faut parlementer et insister pour qu'il nous rende notre caution, ça passe, mais à l'hôtel c'est une autre histoire : ils n'ont jamais reçu ni l'argent ni la clé... Je retourne le voir mais comme par hasard son agence est fermée. L'hôtel l'appelle et il leur certifie que jamais on ne lui a donné quoique ce soit!! Il n'est question que de 20 soles ici, c'est à dire 8 $... Wahou! Le coup du siecle, bravo mon gars! J'explique à l'hôtel que cette personne est un voleur et un menteur, et qu'en plus il est maintenant en possession d'une de leurs clés... HOHÉ les gars inquietez-vous! Ils me croient soit disant mais me demandent tout de même de payer la chambre ET les cles perdues (28 soles). J'accepte de leur redonner 10 soles mais pas plus, qu'ils s'arrangent entre eux... Nous avons un bus de nuit à prendre, pas le temps de trainer (ou de faire esclandre).

Bref! Sinon le trek fut véritablement une aventure au top, dont voici le recit!

Jour 1 - Jeudi 25 Avril Nous partîmes non pas 500 mais tout de même 18 et 2 guides en minibus, tout dabord dans la vallée puis à flanc de montagne sur une route en terre, étroite et bordée d'un précipice de plus en plus vertigineux. Les paysages sont déjà grandioses, nous longeons plusieurs lagunes turquoises et sommes entourés par les monts enneigés de la cordillère dont beaucoup dépassent les 5500m. Dans un village nous echangeons le bus contre 5-6 ânes et 2 muletiers (ânetiers?), la marche commence vers 12h30. Première journée pas trop difficile, qui nous amène à notre premier camp dans une cuvette herbeuse au côté d'un petit torrent a 3700m d'altitude. Chacun monte sa tente et se repose en contemplant ce décor impressionnant. Les grandes étendues que nous avons traversées dans la journée sont peuplées de nombreuses vaches et chevaux mais sans aucun enclos pour les contenir, c'est à se demander comment les éleveurs font pour les retrouver le moment venu. Notre camp ne fait pas exeption nous recevons la visite de plusieurs bovins curieux dont un se prend d'affection pour Thierry, un français du groupe. Ce groupe justement que nous commençons a connaître de mieux en mieux est constitué de 3 autres français (Anaïs va pouvoir communiquer:p) Thierry, Sandrine et Quentin, Søren du Danmark, Chris d'Autriche, Christy de Chine, plus 2 sud-coréens, 2 anglaises et 5 israéliennes horripilantes (vous m'excuserez de ne pas retenir le nom de tout le monde). La nuit tombe vite et il commence à faire très, très froid. Le ciel est complètement dégagé mais malheureusement c'est la pleine lune ce qui nous empêche d'y voir éclater la voie lactée. Les rayons lunaires éclairant les monts alentours sont une bonne compensation. Les guides et les muliers préparent un repas chaud que nous mangeons dans une grande tente commune. Il faut savoir qu'un groupe de 5 israéliennes ça parle fort et de façon absolument continue, le mal de tête nous guette et cela ne viendra pas forcément de l'altitude!

Jour 2 - Vendredi 26 Avril Réveil à 6h après une nuit glacée et pour ma part très pauvre en sommeil. L'extérieur des tentes est complètement gelé! (oui vous pouvez nous plaindre si vous voulez). Une grosse journée nous attend : il nous faut atteindre le col Punta Union à 4750m puis redescendre à l'emplacement du 2ème camp à 4200m. L'ascension nous prend 4h, c'est dur mais tellement beau. Nous sommes tout proche des glaciers et de nouveaux plusieurs lagunes et cascades viennent agrémenter notre trajet. Nous prenons notre déjeuner à Punta Union, allongés sous un soleil magnifique, en attendant les israéliennes qui mettront 1h30 à arriver (sauf une.... montée à dos de mule). On notera que le lendemain, sur une marche de 6h, elles en mettront 3 de plus! (temps que nous attendront pour que le bus nous ramène à Huaraz...) A ce moment là notre exaspération pour elles frisait l'apothéose, mais elles ont quand même trouvé le moyen de demander au chauffeur de s'arrêter pour aller aux toilettes sur un trajet de 2h... En 9h de marche elles n'avaient apparemment pas eu le temps de faire pipi et ca ne pouvait plus attendre qu'on arrive... Il faut savoir que ces filles sortent de 2 ans de service militaire... On pourra juger de l'efficacité de l'entraînement fourni;)) Bref tout ça c'est le jour 3, revenons à nos moutons! Le panorama (j'aime les panoramas) qui nous est offert à Punta Union vaut tous les efforts du monde! Nous n'en avons pas envie mais il nous faut reprendre la marche vers la vallée. Celle-ci s'ouvre sous nos yeux sur des kilomètres et des kilomètres, c'est fantastique! Nous arrivons relativement tôt au camp ce qui nous permet de nous relaxer au soleil avant la froidure de la nuit. Le couché de soleil sur l'Alpamayo (5947m) et l'Artesonraju (6025m, connue pour être la montagne de la Paramount Picture) est majestueux. Par contre la nuit promet d'être encore plus froide, de plus après 2 jours à plus de 4000m nous sommes tous plus ou moins atteint du mal d'altitude. Il se concrétise par un petit mal de tête pour les plus chanceux (votre serviteur), ou par une migraine monstueuse et des vomissements pour les malchanceux (je vous laisse deviner qui!:p). Le remède : des feuilles de coca en infusion ou bien à mastiquer entre la joue et la gencive! Les feuilles de coca sont bénéfiques pour tout plein de choses (bon oui, elles servent aussi à faire la coke, mais certains d'entre vous pourront certainement y voir un benefice de plus!)... On en reparlera.

Jour 3 - Samedi 27 Avril Cette dernière journée consiste à rejoindre la vallée où nous attend le bus pour nous ramener à Huaraz. On nous annonce 8h de marche, du coup il faut partir à 6h... Réveil, enfin que je dis réveil, il s'agirait plutôt d'un simple lever pour ce que j'ai dormi! Ainsi donc lever difficile, le froid étant encore mordant mais la marche a tôt fait de nous réchauffer. Nous contournons Paramount mountain et rejoignons le lit d'un fleuve que nous suivrons jusqu'à notre destination. Le lit est large et sablonneux mais seule une mince rivière y coule au centre. Au fur et à mesure que nous avançons une multitude de cascades grandioses se jettent depuis le sommet des falaises nous entourant et viennent ainsi grossir la rivière qui peu à peu se transforme en un formidable torrent rugissant à nos côtés. De petits pâturages apparaissent, et toute une végétation de plus en plus verdoyante. La marche se passe bien mais la vallée semble sans fin, je pourrais dire que nous petions la forme mais ça ne serait pas exactement rendre justice à la réalité! Lorsque nous pensons être pratiquement arrivés, nous apercevons un attroupement au loin. Ce sont des hommes au travail, un éboulement s'est produit sur le chemin, il y a apparemment eu un leger accident. Ils nous font nous regrouper puis nous disent de passer d'un bon pas... Oui... Ou alors on peut faire un petit detour si vous voulez, y'a pas de problème vous savez on n'est pas si fatigué que ça en fait... Non? Il n'y a qu'un chemin? Bon... Nous nous lançons et tout se passe bien jusqu'à que j'entende Anaïs nous crier "courrez courrez!!!!". On part alors tous comme des dératés sous les rires des travailleurs. Rien ne se passe... Mademoiselle Chaillou aurait vu une petite pierre rouler vers nous depuis le haut... Bon en tout cas nous finissons par arriver, en seulement 6h, performance qui comme vous le savez ne servira pas à grand chose puisque nous attendrons certaines personnes 3h de plus.

Nous rentrons à Huaraz, réglons nos problèmes avec l'agence et l'hôtel et prévoyons de partir sur Lima en compagnie de Thierry le soir même. Le bus part à 22h30, nous avons donc le temps de dîner et croisons par hasard nos 2 compères français Sandrine et Quentin. C'est donc tous ensemble que nous nous essayons à la cuisine péruvienne : la pizza!! Et la bière, après 3 jours d'abstinence, ça passe très bien!

Je finis en vous disant que le bus que nous prenons pour Lima est veritablement au top! Une hôtesse est là, elle nous distribue des collations, oreillers, couvertures, les sièges s'inclinent horizontalement, etc... Bref on a jamais vu ça! Thierry a beau faire son blasé nous on sait qu'on est au paradis du bus!:) Ciao les enfants!

Dans Equateur

Terre du milieu

Le 28/04/2013

Otavalo est célèbre pour son marché qui, le samedi, est l'un des plus grand d'Amérique latine, et dans lequel on trouve tous les produits artisanaux que l'on pourrait imaginer et souhaiter. A part ça le centre de la ville est plutôt agréable mais rien d'exceptionnel. Nous y arrivons un jeudi après-midi ce qui nous donne le temps de nous renseigner sur les coins sympas à visiter le lendemain. Nous optons pour la lagune de cuicocha, ce qui veut dire cochon d'Inde en Quechua. Pourquoi ce nom me demanderez vous, et bien je m'en vais vous le dire tout de suite: tout d'abord parce que cette lagune située dans un cratère de volcan et profonde de plus de 200m héberge 2 îles dont le relief évoque le dos de 2 cochons d'Inde... Mouais heureusement que j'avais été prévenu mais bon why not on ne peut pas appeler toutes les lagunes du monde laguna azul ca ne serait pas pratique. Et nous avons égalment entendu dire que des cochons d'inde vivaient là a l'état sauvage (comment un truc pareil pourrait-il survivre a l'état sauvage?) Enfin bref! L'idée est donc de faire le tour de la lagune sur l'arrête du cratère, ce qui fait tout de même 14km. Ce chemin est bordé d'une multitude de plante, de fleurs... Et de moustique (mais aucun cochon d'Inde en vue) et offre une vue grandiose sur la lagune. Nous faisons le chemin avec Emy, du Canada, qui prevoit ensuite quelques mois en Europe et notamment Paris et nous demande donc quelques recommandations de restaurants. Que pouvais-je lui dire d'autre que La petite Perigourdine?! Haaaaa la cuisine française nous manque, c'est sur.... Que ne donnerions nous pas pour... Même pas un grand plat, non, mais juste un bon fromage, du saucisson et une bouteille de Bordeaux... Rien que ça s'il vous plait!

Le lendemain c'est le fameux jour du marché, et en effet il est gigantesque, couvrant toute une place et de nombreuses rues adjacentes... J'ai laissé Anaïs se faire plaisir pendant plusieurs heures (echarpe en alpaca, bonnet, salopette, etc etc) à travers les milliers de stands aux couleurs chatoyantes, pendant je m'essayais a la photographie artistiques (sans aucun succès valable, il va s'en dire).

Nous prenons ensuite un bus pour Quito, capitale de l'ecuador. Pendant le trajet nous passons la ligne de l'équateur et commençons donc notre descente en hémisphère sud! Quito est énorme, tout en longueur elle s'étend dans la vallée et sur les montagnes adjacentes sur plus de 25km. Son centre historique colonial fut la première construction humaine classée au patrimoine de l'Unesco (les iles galapagos, appartenant aussi a l'equateur, étant le premier site naturel classé). Nous nous y baladons avec ravissement (même si il pleut averse et que je n'ai pas pris de veste...smart), et grimpons au sommet de la colline centrale donnant une vue imprenable sur toute la ville à 360d. A noter qu'en chemin une famille de locaux nous propose de nous y conduire en voiture car le quartier n'est soit disant pas sans danger... bof Nous n'avons eu aucun souci sur le chemin de retour:)) 

Le lendemain nous partons en excursion sur le Cotopaxi, qui n'est pas moins que le plus haut volcan actif du monde : 5900m! Cône parfait avec plusieurs glaciers au sommet, la dernière éruption date de 1870, ravageant une vile plus au sud. Malheureusement le temps est très couvert et nous ne pouvons l'admirer dans son ensemble en approchant de ses pentes. Pour y parvenir nous traversons des plaines désolées, les milliers de blocs de pierre les parsemmant provenant des anciennes eruptions nous font prendre pleinement conscience de la violence de celles-ci. Le bus nous amène à un parking a 4400m, et nous entamons alors une première marche jusqu'à un refuge à plus de 4860m, nous sommes plus haut que le Mont Blanc. Le temps n'est clairement pas avec nous mais à 2 ou 3 reprises les nuages ont la gentillesse de s'ouvrir et de nous laisser apercevoir le sommet. Du refuge nous continuons jusqu'à 5000m au pied du premier glacier, nous marchons dans la neige sur un volcan actif, il y a quelque chose de paradoxal là dedans qui ne fait qu'en rajouter à la majesté des lieux! Il est possible de monter au sommet, mais cela prend 2 jours et coute relativement cher, nous ne le ferons donc pas, mais si vous en avez l'occasion je vous le conseille vivement. De retour au parking, nous enfourchons des VTT et dévalons les pentes du volcan à toute vitesse, sous la pluie et donc dans la boue. Je vous laisse imaginer l'état de nos vêtement en arrivant... L'arrivée d'ailleurs se fait au niveau d'une magnifique lagune, ou de nombreux oiseaux s'ébattent, malheureusement aucun signe du fameux Condor.

L'équateur regorge d'endroits incroyables à visiter, entre les galapagos (comptez minimum 800 à 1000 € pour 8j), la côte pacifique, les Andes et la forêt amazonienne, mais ce n'était pas vraiment prévu dans notre programme et préférons garder du temps pour le Pérou, la Bolivie, l'Argentine et le Chili. Il faudra y revenir, en attendant nous prenons un nouveau bus pour une nuit de trajet jusqu'à la frontière péruvienne.

Adios!