Indonésie

La période relative à l'Indonésieest couverte en 3 articles : L'intérieur des terres de Bali, la côte et les îles Gili, et un 3ème article reprennant l'ensemble avec la vision d'Anaïs et de ses parents. Les articles sont par contre présentés par ordre antéchronologique, du plus récent au plus ancien, 1 par page.

A l'intérieur de Bali

Here we are, Indonesia !

Le pays qui a volé le cœur de mon cher Polo ! Ca ne peut être qu’exeptionnel :) (enfin quand je dis pays, il faudrait plutôt parler d’habitante du pays, mais bon on ne va pas se formaliser pour de telles considérations n’est ce pas ?). C’est d’ailleurs ici que le plus de monde a décidé de venir nous rendre une petite visite… On sent bien l’esprit de sacrifice : avant tout venir nous voir, coute que coute, et puis bon si par hasard ça tombe sur un coin paradisiaque, tant mieux ;)

Un grand merci donc et plein de bisous à Marie-Françoise, Annie, Hervé, Christian, Loïc, Nico A et Nico B pour avoir partagé nos aventures durant ces 12 jours incroyables !

Nous arrivons donc le 11 septembre vers minuit où le comité d’accueil Chaillou nous attend de pieds fermes dans un hotel de Kuta. Les retrouvailles entre Anaïs et ses parents sont particulièrement émouvantes, je crois qu’Hervé a même versé sa petite larme (mais c’est peut-être aussi parce qu’il a vu que j’avais maintenant une moustache bien plus fournie que la sienne, je ne sais pas). Pour ma part je retrouve les 2 Nicos et Lolo (on les appellera NNL, c’est plus simple) le lendemain matin dans leur hotel resort de luxe (niveau baroudeur -9000, bravo), où bien-sûr aucune larme n’est versée pour faire bonne mesure, même si leur teint blanchâtre spécial été parisien m’a fait un petit peu peur il est vrai (ça ne durera pas longtemps de toute façon, le soir même ils seront rouges comme des écrevisses, enfin sauf Nico B évidemment).

Etant donné que ces 3 énergumènes ont déjà visité pas mal de truc au sud de Kuta avant notre arrivée (et qu’accessoirement il leur reste un peu de temps pour décuver totalement ce matin là), nous partons Anais et moi avec ses parents et leur guide pour le temple hindouiste d’Uluwatu sur la presqu’île de Selatan. Enfin c’est ce qu’on pensait au début mais ça ne se goupillera pas exactement ansi. Après le déjeuner dans un restaurant de spécialités indonésiennes (le guide nous plonge d’emblée dans la cuisine locale, c’est plutôt bon même si certains morceaux de porc sont quelques peu suspects), il s’avère que les parents d’Anais doivent faire le chemin inverse au notre : plage de Padong Padong d’abord puis temple d’Uluwatu pour pouvoir assister au spectacle de nuit sur place. Nous prenons donc un taxi pour nous rendre directement au temple. Celui-ci est situé au bord d’impressionnantes falaises surplombant l’océan et dont le pied est fortement creusé par les vagues venant s’y fracasser sans répis. Depuis le temple, un long chemin et muret de pierre s’étend vers le nord et le sud sur plusieurs centaines de mètres le long de la falaise.

La vue y est particulièrement impressionnante, ce qui n’est pas vraiment le cas du temple en lui-même dont la plus grande partie est fermée au public. Par contre de nombreux petits singes obèses s’y promènent (enfin sont assis, amorphes, dans un coin ou sur une branche), attendant nonchalemment qu’on leur tende des bananes ou quoique ça soit d’autre à manger. Ils sont en liberté certes, mais ne survivraient pas 2 jours livrés à eux-mêmes dans la jungle je pense.

Nous partons ensuite rejoindre NNL sur la magnifique plage de Padong Padong située dans une petite crique et à laquelle on accède via un petit escalier étroit taillé entre la falaise et un énorme rocher. Ambiance farniente au milieu des surfers. Après 6 mois loin de tout le monde c’est excessivement agréable d’être juste assis là et de siroter une bière sur la plage avec 3 potes! Le fait que l’endroit soit aussi beau ne gâche rien c’est sûr. Pour remonter l’escalier de la plage nous devons quasiment porter Nico B qui s’est fait mal au genou en s’essayant aux sports extrêmes : la brasse.

La ville de Kuta ne présente pas vraiment d’intérêt à moins que vous ne vouliez faire la fête à vous en décoller les tympans. Le plus drôle est de voir les panneaux désignant un mot anglais mais écrit en phonétique asiatique. Par exemple VIP est écrit « VIH AI PIH », Taxi est écrit « Taksi », etc… Avant de partir le lendemain pour Ubud, nous y faisons tout de même une petite incursion nocturne, dans un bar de type Corcorans extra-bruyant qu’Anaïs inonde presque à force de jeter partout les tonnes de glaçons qu’il y a dans ses verres (ba oui, ils sont faits avec de l’eau du robinet ça peut vous tuer ces choses là, non mais oh!).

Nous arrivons le vendredi 13 à Ubud, situé à peu près au centre de l’île de Bali et où se trouve la fameuse forêt des singes. NNL acceptent de baisser leur standing question hotellerie et nous trouvons donc un bon compromis tout prêt de la forêt. Le fait que les singes fassent dans notre hotêl des incursions régulières, notamment la nuit, est juste un bonus particulièrement agréable (du pipi de singe coulant depuis les tuiles du toit, quelle expérience formidable !).

Cette fois le vaste temple hindouiste de la forêt des singes, le temple de Dalem Agung Padantegal, vaut effectivement le détour. Les sculptures et gravures sur les différents murs sont superbes, les batiments imposants dans leur architecture unique et notamment la tour Kulkul en brique rouge de la cour centrale.

Les macaques gris sont partout, petits, adultes, femelles avec leurs bébés, ils courent, grimpent aux arbres, se battent, s’épouillent, réclament des bananes, se battents dde nouveau pour les bananes, grimpent sur nos épaules, crient, essayent d’ouvrir des bouteilles de coca, y arrivent mais versent ensuite tout le contenu à coté sans arriver à boire,… Bref ils sont très rigolos, et bien plus actifs que ceux du temple près de Kuta.

Faites attention toutefois à quelques points essentiels : lorsqu’un signe mange une banane sur vos épaules il y a de fortes chances qu’ils régurgite quelques morceaux baveux dans vos cheveux et sur vos vêtements. De plus, lorsqu’une queue de singe se balance sous un toit il n’est pas judicieux de tirer dessus. Le singe descendra du toit, évalura dans une attitude très humaine qui a le plus de chance d’être le fautif de cet ignoble forfait et se mettra alors à le poursuivre en criant et en montrant les dents… C’est relativement effrayant :p

Tout au long des chemins parcourant la forêt des singes, d’innombrables statues anciennes recouvertes de mousse apparaissent. Elles représentent tout et n’importe quoi, des animaux dans des positions étranges, voire érotiques, des vampires, des guerriers, des dragons, des humains déformés etc… C’est une richesse incroyable qu’abrite cette forêt.

 

Ces chemins nous mènent à de petits ponts de bambou qui ressemblent à tout sauf à truc bien solide, mais comme on est très malin, on se mettra à 5 en plein milieu pour prendre une photo (le pont a tenu le choc rassurez vous).

L’après-midi nous partons à 4 faire une balade dans les environs, vers Sayan, Anaïs restant à Ubud pour retrouver ses parents. La balade nous est proposée par celui qui se révèlera être notre pire ennemi en Indonésie, le bien nommé Lonely Planet. Une charmante balade de 2 heures à travers les rizières devient finalement du 4 heures de marche avec 10 minutes de rizières et 3h50 sur une route au milieu d’habitations… Le tout assisté par une carte à l’échelle délirante, sur laquelle seule la moitié des routes sont indiquées et dont la plupart sont sorties tout droit de l’imagination tordue de l’auteur qui devait encore être sous champi hallucinogène après une full moon party la veille de faire sa balade. Mini-ola en l’honneur du Lonely.

Malgré tout 2 points positifs en ressortent : les villes et villages que nous traversons nous montrent beaucoup d’habitations absolument incroyables. Certaines ont peu à envier aux temples eux-mêmes : portiques d’entrée grandioses aux sculptures et gravures magnifiques, et à l’intérieur plusieurs petits batîments à l’architecture hindouiste dont chacun doit remplir une fonction bien particulière. On en vient à se demander si ce sont vraiment des habitations mais cela ne fait aucun doute, tout le voisinage est constitué de manière similaire.

 

Enfin, à deux doigts d’une déshydratation fatale, les pieds en feux (oui les tongues pour 4h de marche sur du goudron c’est pas l’idée du siècle), nous parvenons jusqu’à notre hotel. Il est alors temps de se relaxer dans la piscine, un peu verdâtre et poisseuse, de l’hôtel avec une bière locale et de délirer sur les pouvoirs cachés du cerveau.

Ah j’oubliais, le 2nd point positif de cette balade est que nous finissons tout de même par trouver un coin à rizière révélant un panorama absolument remarquable d’où semblent partir plusieurs balades sympas. Nous y rencontrons même un jeune guide indonésien à qui nous promettons de revenir le lendemain (quel naïf ;p) pour le suivre à travers ces terrasses à culture de riz.

 

Mais pour le moment il est l’heure de l’intermission quotidienne du docteur Loïc qui nous conseille aujourd’hui, le visage, le cou et les épaules si rouges qu’il donne l’impression de porter une cagoule, sur les bienfaits de la crème solaire. Merci docteur ! Docteur Loïc, Docteur Loïc !

Finalement nous n’avons pas menti à notre petit guide et le lendemain nous retournons à Sayan en taxi jusqu’à l’endroit où nous avions trouvé les rizières. Il est au rendez-vous et se propose donc de nous mener à travers les cultures des différents paysans du coin. Il faut d’ailleurs payer un droit de passage de 100 000 roupies (environ 7 euros) pour ces derniers. En file indienne nous avonçons sur les pentes d’une petite vallée au creux de laquelle s’écoule une rivière que nous finirons par traverser sur un pont quelque peu douteux.

Pour faire pousser du riz, il faut donc planter un grain de riz (sans blague) puis attendre 3 mois et récolter. Il y a donc environ 3 récoltes par an, n’ayant pas d’impératifs liés aux saisons à prendre en compte. Nous ne rencontrons malheureusement pas beaucoup de paysans au travail. Le chemin passe ensuite à travers une petite jungle, où notre guide nous montre des arbres à cacao et nous en fait gouter le fruit. Hé bin là comme ça, je peux vous dire que ça n’a vraiment pas le goût du chocolat (sans blague encore une fois (dis donc j’ai plein d’infos surprenantes à vous donner aujourd’hui, c’est vraiment très très intéressant)).  Nous parvenons enfin dans les faubourgs d’un petit village dont l’entrée est gardée par un groupe de 5 ou 6 énormes arbres « bagna », arbres bizarres d’où des milliers de mini-lianes pendent des branches fromant un véritable rideau végétal.

 Il y a également un ring de combat de coq, mais malheureusement aucun combat de prévu. Nous nous chargeons donc, Nico A et moi, d’en organiser un mais n’arrivant pas à nous picorer à mort, ça tourne court. Nico B est déçu parce que ce tordu avait déjà sorti un billet pour parier sur la mort d’un de nous deux (celle de qui, je ne sais pas). Il était possible ici de visiter une exploitation de ce que nous  pouvons appeler du cacacafé : le fuit de café est mangé, digéré et enfin expulsé par un espèce de petit lémurien. Les grains sont alors filtrés parmi ce qui ressort puis grillés afin de donner un café à moudre… Donc voilà, ce n’est effectivement pas très ragoutant, nous nous abstenons donc. Pour le retour à Ubud on se rate légèrement : un taxi nous propose de nous ramener pour 100 000 roupies, nous trouvons ça extrêmement exaggéré, déclinons donc l’offre et commençons à marcher pour en trouver un autre (bon ok ça va, c’est peut être moi qui est insisté pour qu’on refuse). Nous n’avions cependant pas idée à quel point nous étions loin et dans un coin si paumé. Pas un seul taxi à l’horizon et à chaque personne se proposant de nous prendre les prix augmentent, d’abord 200 000, puis 400 000… Nous marchons bien 2h avant d’abandonner et d’accepter une offre à 200 000 roupies… Quelle belle affaire n’est ce pas ? Mais attendez ne me jugez pas mal trop vite car durant cette marche forcée nous sommes passés par quelques coins sympas 

Tout cela est suivi d’un après-midi détente à Ubud, enfin surtout pour Nico A qui ira se faire faire un massage et en reviendra tout chose. On ne saura jamais exactement ce qui s’y est passé mais ce fut sacrément efficace en tout cas :)

Le 15 est une grosse journée. Nous partons le matin en expédition pour les 3 lacs au nord-ouest d’Ubud : Danau Beratan (n°1), Danau Buyan (n°2) et Danau Tamblingan (n°3) alors qu’Anaïs reste à Ubud pour passer la journée avec ses parents. Nous requérons donc les services d’un chauffeur pour la journée. Le lac Beratan ne présente pas forcèment beaucoup d’intérêt au point de vue scénique. Par contre un très joli temple est construit au bord dont une partie en presqu’île sur le lac.

Attention toutefois mesdames, à l’entrée un panneau indique que si vous êtes en période rouge vous ne pouvez pénétrer en ce lieu saint. Je ne sais pas bien comment ils font les contôles pour ça mais ça doit être super élaboré ! En périphérie du temple nous passons à travers un espèce de parc où sont exposées nombreuses statues d’animaux de toute sorte, ours, girafes, singes,… (mais n’ayant aucun rapport avec l’Indonésie et toutes plus affreuses les unes que les autres) tel un zoo abandonné construit par un scientifique fou à lier. Une seule réaction possible à ce spectacle quelque peu dérangeant : « What is the fuck ? ».

Nous fonçons ensuite vers le 2ème lac et cette fois plus question de faire les simples touristes de base. On est jeune, on est fort, on n’a pas peur, nous allons donc faire une marche dans la forêt pour relier le 2ème au 3ème lac. Facile ! D’après notre ami le lonely planet, il n’y a pas plus de 4km et un chemin tracé tout le long. Nous donnons donc rdv à notre chauffeur de l’autre coté du 3ème lac pour 1h30 après, avec donc un peu de marge au cas où. C’est parti, nous commençons par longer le 2ème lac sur un chemin évoluant à travers une magnifique forêt dont la canopée s’élève loin au dessus de nos têtes. Loïc et Nico B la comparerons de façon relativement blasée vous en conviendrez, à la forêt de Fontainebleau (il y a certaines personnes on ne sait pas bien pourquoi elles voyagent :p).

Le chemin devient de moins en moins évident à suivre et d’après la carte du Lonely, celui-ci doit s’écarter du 2ème lac pour plonger vers le 3éme. Nous bifurquons donc et nous enfonçons dans la forêt pour commencer à gravir la colline séparant les 2 lacs. Grâce au GPS de Nico B (qui nous a un peu sauvé la vie finalement, ou en tout cas la journée) on s’aperçoit  que nous n’allons pas assez vers l’ouest et progressons juste vers du rien du tout forestier. Du coup après avoir tout de même persisté sur ce chemin assez longtemps pour avoir tous été défoncés par des plantes urticantes et s’être pris pas mal de toiles d’araignée sur le visage (enfin surtout Loïc que l’on avait placé sournoisement à la tête de notre petite compagnie), nous nous décidâmes à faire demi-tour. Près du 2ème lac, nous finissons par trouver un chemin qui semble aller dans la bonne direction. Pour faire bonne figure nous passons un rapide coup de fil à notre chauffeur pour qu’il ne s’inquiète pas. Après tout ça fait seulement 2h30 que nous sommes partis et nous ne sommes pas très loin de notre point de départ. Il y a donc des chances (50/50 hein pas plus) que nous arrivions en retard. Nous demanderons notre chemin plusieurs fois aux groupes de moto cross que nous croisons et finirons ENFIN par sortir de la forêt sur la rive du 3ème lac ! HALLELUJAH ! La balade s’achève ainsi dans un petit village au bord du lac où s’élève un petit temple donnant au paysage un cachet bien spécial.

Tout cela aura alors duré plus de 4h, je pense que notre chauffeur commençait sérieusement à se dire que nous lui avions posé un lapin (ou alors que nous étions morts dans d’atroces souffrances, je ne sais pas). De nouveau je dis un grand merci au Lonely Planet, leurs infos sont impeccables :) Par contre le point de vue que nous avons sur la route du retour qui passe en hauteur des lacs 2 et 3 est formidable et vaut presque toute l'excursion à elle toute seule.

Toutes ces bêtises font que nous arrivons à la dernière étape de notre excursion, les fameuses rizières de Jatiluwih, un peu tard. A ce moment là le temps s’est couvert et il se met à tomber des cordes. L’immense vallée de rizière que nous devions avoir sous les yeux se cache alors timidement sous une épaisse brume, il n’y a malheureusement plus grand chose à voir (mais ça avait l'air juste incroyable donc si vous avez le temps allez-y). Il est de toute façon temps de rentrer, 3h de route nous attendent.

Il fait nuit noire lorsque nous arrivons à Ubud mais cela ne nous empêche pas de programmer avec notre chauffeur une excursion pour le lendemain matin à 2h du matin : l’ascension du mont Batur afin d’assister au levé du soleil. Le temps semble aléatoire (se lever à 2h, faire 3h de marche pour ne voir que des nuages, ça ferait quand même mal) mais nous prenons le risque. Cette fois Anaïs est de la partie. Le chauffeur nous emmène au pied de la montagne où 2 guides prennent le relais pour nous mener au sommet. L’ascension ne pose pas de difficulté majeure, même s’il fait nuit noire et que nous progressons à la lumière de simples lampes-torches. Elle met toutefois le genou de Nico B à rude épreuve (rappelez-vous la blessure mortelle due à un mouvement de brasse incontrôlé) mais ce dernier ira courageusement jusqu’au bout malgrè une dernière demie-heure fortement pentue et particulièrement glissante (ok c’est pas mal avec un genou en vrac, mais n’oublions pas que Nico est une araignée géante, ça marche sur les murs ces choses là, donc bon…).

Au sommet on nous sert un petit-dèj en attendant Sa majestée Soleil, mais quand les premières lueurs de l’aube apparaissent on comprend que l’on ne verra pas grand chose : les nuages nous entourent de toutes parts, en fait non, nous sommes carrément DANS un nuage (on ne peut donc pas dire que nous sommes sur un nuage…  Allleeezzzzzz, ça envoit du jeu de mot de compét !!!!! :p).

Mais au final ce n’est pas pire, c’est même pas mal du tout. Par intermittance les nuages s’écartent et nous avons alors droit à une vue à couper le souffle. A l’horizon le soleil se lève et vient éclairer le gigantesque cratère au-dessus duquel nous nous trouvons.

De plus les nuages ajoutent à ce décor une touche dramatique qui n’est finalement pas pour nous déplaire. Le mont Batur était initialement un volcan bien plus imposant qu’une formidable explosion en des temps reculés a complètement ouvert. Nous voyons donc en contre-bas les bords de la circonférence de cette ancienne montagne, encerclant sur un plateau à faible altitude un très beau lac en forme de croissant qui s’enroule donc à la base du mont Batur, reste de l’ancien volcan. Ce reste n’est toutefois pas insignifiant puisqu’il s’en  échappe toujours constamment de la fumée et qu’il entre en éruption relativement régulièrement. Différentes anciennes coulées de lave sont d’ailleurs clairement visible sur ses pentes.

Sur le chemin du retour, la nécessité d’être accompagné par des guides se fait pleinement évidente lorsque nous nous apercevons que le chemin passe tout près du cratère et qu’aucune barrière n’en protège le bord.  Aucun moyen de le détecter de nuit.

La descente ne prend pas beaucoup de temps surtout pour Nica A et moi, qui suivons le premier guide en mode ninja powa et nous retrouvons notre chauffeur sur le parking vers 8h du matin. Comme convenu celui-ci nous emmène alors tous les 5 vers la côte nord-ouest de Bali, à Promuteran, en 4h de route, où nous comptons commencer notre visite des plages et notre série de plongées sous-marine.

To be continued….

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