Thaïlande

La période relative à la Thaïlande est couverte en 2 articles : la partie concernant Bangkok et ses alentours, le nord avec la jungle et les anciennes cités Kmer, puis un article sur notre périple entre les îles du sud et le parc maritime des Similans. Les articles sont par contre présentés par ordre antéchronologique, du plus récent au plus ancien, 1 par page.

Bangkok ou la ville du n'importe quoi, les jungles du nord et les anciennes citées Kmer

Comme pour la fin de l’Amérique du Sud, je vais peut-être mettre un coup d’accélérateur sur nos 5 semaines en Thaïlande… Même en étant un maître de l’illusion, le différentiel de temps blog-réalité devient définitivement trop important pour vous donner l’impression de vivre nos aventures en temps réel.

Nous arrivons à Bangkok le lundi 23 septembre en fin d’après-midi et nous nous dirigeons, comme la plupart des backpackers vers le vieux quatier et plus précisemment la fameuse Kaoh San road. Cette rue et ses alentours sont extrèmement dynamiques, les petits restaurants et les bars avec terrasse sont innombrables. La journée un véritable marché à vêtements, souvenirs et autres babioles s’y installe, remplacé la nuit par des vendeurs ambulants d’un autre type : nourriture alléchante à base de scorpions, blattes, larves, criquets, scarabés… Je vous rassure tout de même on trouve des dizaines de vendeurs de Pat Thai, plat thaï typique à base de nouille, légume et œuf, le tout frit dans une sauce vinaigré. Ceci constituera d’ailleurs notre principale source d’alimentation pendant notre temps en Thaïlande. La rue Kaoh San propose également un choix incalculable d’auberge de jeunesse très bon marché (autour de 400 bahts pour 2), mais si le bruit et les basses de musique electronique vous empêchent de dormir il vaut mieux aller quelques rues plus loin. En tout cas c’est l’nedroit idéal pour passer quelques soirées : on peut y faire des fêtes particulièrement intenses, comme passer un moment agréable en terrasse. Vous êtes assurés d’y faire des rencontres et de bien rigoler. Notre auberge était le Kavin guest house, pas cher, propreté acceptable et wifi correct, mais les personnes à l’accueil sont relativement imbuvable et elle est assez bruyante (ce qui pour notre part, ne nous dérange pas plus que ça).

 

Le lendemain nous nous rendons à l’ambassade de Chine pour faire nos visas. Tout se passe bien jusqu’au moment où j’évoque au préposé chinois la possibilité que nous essayons de nous rendre au Tibet… AAAAAAAH QU’AI-JE DIT ??! Non mais ça ne va pas non ? Vous ne pouvez pas aller au Tibet ! Jurez-moi que vous n’irez pas au Tibet ! Tient d’ailleurs écrivez moi sur un papier « Je promets que je n’entrerai pas au Tibet » et signez ! Il me demandera de lui redire au moins 3 ou 4 fois encore après ça, et finalement il prend nos passeports, nous donne un ticket, nous dit de revenir dans 4 jours et nous dit même au-revoir en français… ouf !

Si vous vous demandez pour le Tibet, il faut un permis d’entrée spécifique, un permis de circuler, un guide à tout moment, et passer par un organisme spécialisé. Une fois en Chine nous nous sommes renseignés mais tout ceci est très cher, nous le ferons donc probablement une prochaine fois.

Nous l’avions loupé en Australie (malgrés ses nombreux efforts pour s’ajuster à notre planning ;p) mais d’heureuses circonstances ont fait en sorte que nous croisions François, le frère d’Anaïs, ce soir là à Bangkok avec son pote Xavier. Heureuses retrouvailles entre frère et sœur autour de quelques bières de la rue Kaoh San, qui finiront malencontreusement à un ping-pong show sordide dans les bas-fonds de Bangkok. Pour ceux qui ne savent pas ce qu’est un ping-pong show je vous laisse regarder le détail sur Google mais je peux déjà vous dire que ça met en jeux des filles dénudées, du lubrifiant et tout plein d’objets tels que des balles de ping-pong, des bananes, des flechettes, des cigarettes, des rubans, des bouteilles de coca etc etc. Les limites semblent n’être fixées que par l’imagination (et peut être l’anatomie humaine aussi tient). Le lendemain, fidèle à eux-memes, François et Xavier rateront leur avion (ça ne sera jamais que la 3ème fois en quelques mois, tout va bien).

Durant cette petite semaine à Bangkok nous visitons quelques uns des (très très) nombreux temples bouddhistes de la ville, soit en nous baladant à pied, soit en louant les services d’un touk-touk qui nous emménera d’un temple à l’autre toute l’après-midi pour presque rien. Le temple Suthat est particulièrement impressionnant. Une grande enceinte blanche au toit rouge encercle plusieurs édifices majestueux dont le temple principal hébergeant une statue géante de Bouddha doré assis. Tout autour de la cour au centre de laquelle il se trouve, une galerie richement décorée accueille des dizaines d’autres statues de Bouddha. Partout les ornements sont stupéfiants, les statues de bronze, les sculptures sur les immenses portes en bois peint, les tapisseries retraçant des évènements ou des scènes de vie quotidienne en des temps reculés avec un détail fascinant…

   

Nous irons aussi notamment au temple du Bouddha debout, avec une statue extérieure d’au moins 20 à 30m de haut, et au temple du Mont doré qui n’est pas extraordianaire en tant que tel mais offre un point de vue sur la ville tout à fait remarquable.

 

Nous ferons aussi 2 jours d’excursion dans la région. Pour ces dernières ne faites pas la même erreur que nous. Nous les avons réservées en passant par l’office du tourisme « officielle » de Bangkok, pensant y trouver des personnes de bons conseils et des prix optimaux. Finalement leurs prix sont 1,5 à 2 fois plus cher que ce que vous pouvez trouver dans les agences touristiques de presque chaque auberge et hotel de la ville et avec en plus une petite tendance à l’arnaque (choses incluses qui n’existent finalement pas). Pas la peine de s’embêter donc.

Jeudi 26 septembre, nous partons de bon matin pour le marché flottant de Damnoen Saduak à 2h de route de Bangkok. Dans une petite ville sillonnée de canaux un marché géant s’étale à la fois au bord sur des stands traditionnels et sur l’eau via des centaines d’embarcations longilignes en bois, où des petites vieilles (pour la plupart) vendent de la nourriture cuisinée, des fruits, des légumes, des crustacés (avec beaucoup de mouches autour), de la viande, et pleins de trucs innommables (et sans doute immangeables). Une effervescence unique ressort de tout ça, c’est proprement fascinant.

 

Ensuite nous embarquons sur un des bateaux, à moteur celui-ci (mais n’ayant rien à voir avec les moteurs de bateau que nous connaissons) et partons à travers les canaux, sortant rapidement du marché pour passer au milieu d’habitations en bois construites le long du cour d’eau boueux sur des pilotis. Une misère évidente s’en dégage, on imagine très bien un intérieur constamment humide, lorsqu’il n’est pas carrément noyé par les crues inévitables de la mousson.

Nous assistons alors à un spectacle particulièrement impressionnant de combat hommes vs serpents. Le premier est un cobra d’au moins 2m de long et après l’avoir taquiné et esquivé à maintes reprises, le bonhomme finit par l’attraper à toute vitesse juste derrière la tête pour le remettre dans son sac. Toutefois avant de le remettre il lui fera couler son venin dans un verre pour nous montrer qu’ils prennent véritablement des risques. Suivra un combat avec un serpent sauteur (qui faillit nous attérir sur les genoux (j’ai fait un bond de fou j’avoue)), un combat entre mangouste et serpent, un combat de 3 serpents et un homme etc… Nous rigolons bien.

 

L’excursion se poursuit par la visite du pont de la rivière Kwai, décisif durant la seconde guerre mondiale pour le transport des troupes et des munitions et rendu célèbre par le film du même nom. Il n’a toutefois plus rien à voir avec le pont en bois de l’époque. Pas loin un type propose de caresser et de donner le biberon à son bébé léopard, sorti du zoo pour l’occasion. Je saisis l’occasion et joue avec cet adorable et énorme chaton pendant une dizaine de minutes, qui en profite pour me mordiller les mains tant qu’elle peut (oui c’était une femelle), vraiment extra !

Nous finirons la journée par le temple des tigres, où il y a bien un temple mais que personne ne va voir car il y a aussi des dizaines de tigres à voir et à caresser. Cette fois cependant ce ne sont pas des bébés et ne nous pouvons y aller qu’un par un accompagné par un employé. Celui ci nous mène de tigre en tigre, mâles, femelles, la plupart en train de roupiller ou de somnoler. Un couple de jeunes étaient cependant bien réveillés et ont poussé quelques rugissements au moment ou je m’asseyais sur leur rocher à proximité… Je ne faisais pas mon malin.

Durant cette longue journée nous faisons la connaissance de Jonathan, canadien francophone et nous passerons donc avec lui plusieurs soirées rue Kaoh San. C’est lors de la première que nous nous motivons mutuellement et goûtons les scorpions grillés (contrairement à ce qu’on peut penser ça passe assez facilement). Anaïs se fera ensuite coiffer gratuitement par une coiffeuse thaï, amie d’une serveuse du bar où nous nous trouvons. Notre groupe s’agrandit ensuite lors de la représentation époustouflante d’un magicien de rue, nous faisons la connaissance d’un couple de français Hélène et XXXXXX. La soirée se poursuivant nous proposons à 2 autres personnes, Canada et USA, d’une table voisine de se joindre à nous et c’est tous sensemble que nous allons danser à l’étage du bar. C’est ça la magie de la rue Kaoh San J

Le lendemain soir nous retrouvons nos amis de Bolivie, Julie et Nans qui sont de passage à Bangkok avant de se diriger vers la Birmanie. Cela faisait 5 mois que nous les avions rencontrés lors de notre excursion dans le Salar de Uyuni, c’est donc un immense plaisir de les revoir ici. Jonathan se joint à nous et cette fois nous montons tous ensemble de plusieurs niveaux dans la nourriture Thaï : Larves, criquets, et pour finir une énorme blatte ! (Celle-ci nous restera quelque peu sur l’estomac).

Le samedi 28 nous partons de nouveau en excursion, cette fois pour les vestiges de la merveilleuse ville d’thailande Ayutthaya, ancienne capitale de la province du même nom dans l’empire Khmer. Fondée en 1350, elle sera tout d’abord pillée par les Birman (ennemies jurés des Kmer) en 1569 puis détruite, toujours par ces satanés Birman en 1767.

Elle s’étand sur une très grande superficie, il nous faut reprendre le mini-bus plusieurs fois pour aller d’un site à l’autre. Gigantesques statues de Bouddha, différents édifices cérémoniels constituant des dizaines de temples, chacun dans un état de conservation plus ou moins bon, mais suffisant pour avoir une idée de la grandeur et de la majestée de l’endroit. C’est aussi ici que l’on trouve la fameuse tête de Bouddha prise dans les racines d’un très viel arbre.

 

On y retrouve l’ambiance des cités mayas/incas mais sans la couche (et ça fait beaucoup) de mystère et de secret qui règne là-bas. De plus je trouve l’architecture moins impressionnante mais bon c’est tout de même superbe, n’allez pas vous méprendre sur mes propos. Si seuls les édifices à fonction religieuse ont survécu au passage du temps c’est parce que la pierre et la brique leur étaient réservées. Les habitations se contentaient de terre séchée ou un truc du genre.

C’est ainsi que s’achèvent nos aventures bangkokiennes, le lendemain soir nous prenons un bus de nuit pour Chiang Mai au milieu des montagnes et des jungles du nord ouest du pays.

Nous y arrivons donc le lundi 30 au matin et trouvons par hasard auberge de jeunesse, le Chiang Mai Inn Guest House bien sympa. Le centre de Chiang Mai est un carré parfait d’environ 1 km de coté, délimité par un canal et quelques vestiges de fortifications. Il n’est toutefois pas nécessaire de prendre un hotel à l’intérieur : les marchés, notamment le très agréable marché de nuit, et le quartier des bars/restaurants se trouvent à l’extérieur, coté est. C’est justement là que se trouve notre hotel, ce qui tombe donc très bien ! Nous prenons notre temps pour bien choisir notre trek dans la jungle. La grande majorité des agences en ville proposent des formules de 2J/1N autour de 1200 bahts mais les critiques que nous voyons sur le net et les discours que nous entendons ne laissent pas de doute : ce sont des énormes regroupement de touristes, des tours en éléphants de 15min après avoir fait la queue 20minutes, des chemins dans la jungle où l’on croise et recroise les autres groupes, des guides parlant à peine anglais etc… On a peut être un budget serré mais c’est bien l’endroit où il semble nécessaire de mettre un peu plus. L’agence « Mr. Jungle » propose quelque chose beaucoup plus intéressant, et même si c’est plus cher : 3500 baht pour 2J/1N (que nous négocierons à 2800), ça valait vraiment le coup. Mais n’allons pas trop vite non plus. Le prochain départ est dans 2 jours, nous avons donc le temps de visiter les environs.

Le premier jour nous parcourons une bonne partie de la ville à pied et visitons quelques temples (qui commencent plus ou moins à tous se ressembler (sans faire mon blasé hein mais bon si on visite 10 églises d’affilé on finirait sans doute par avoir le même sentiment)) et notamment un qui contient aussi une école et un collège pour les jeunes moines. Un professeur de sport me parle un peu du cursus des moines qui passent leur vie à étudier les principes du bouddhisme. Ils peuvent arrêter à tout moment, mais 80% d’entre eux resteront moine toute leur vie. Nous louons ensuite un scooter pour nous rendre au temple Doi Suthep sur les hauteurs en dehors de la ville. La richesse étincellante de ce temple est très impressionnante. Le doré fait limite mal aux yeux tant cela brille de partout. La vue sur la ville de Chiang Mai et ses environs est un bonus particulièrement appréciable.

Il semble qu’un argent monstrueux soit utilisé pour la construction, l’amménagement et l’entretien de tous ces temples dont la plupart sont d’ailleurs relativement récents. J’ai bien bien 2 ou 3 petites idées sur des choses plus urgentes à faire dans le pays avec cet argent mais bon, vous faites comme vous voulez…

Le 2ème jour nous reprenons un scooter et comptons faire un tour dans les montagnes et les forêts, mais une pluie torentielle nous en empêche assez rapidement. Nous aurons tout de  même le temps de visiter la longue cascade de Mae Sa à 10 niveaux le long de laquelle la marche est très sympa.

Le jour du trek est enfin arrivé, mercredi 2 octobre à 6h nous prenons une espèce de camion 4x4 avec Leah, américaine et Stephan, canadien en plus de notre guide thaï, Lar et le chauffeur. Après 2h de route nous nous arrêtons dans un camp d’éléphants au milieu de la forêt. Il y a 5 ou 6 de ces gigantesques et impressionnants animaux (dont un avec un énorme gourdin, et oui c’est le matin après tout), broutant paisiblement. Il n’y a personne d’autre, nous sommes les 4 seuls touristes et ça c’est top. Après avoir laver 2 éléphants dans la rivière avec de grosses brosses nous partons en balade sur leur dos dans la forêt.

2 par éléphant, un sur le siège au milieu du dos et un à califourchon sur son cou juste derrière les oreilles. Le notre est une femelle du nom de Mia, particulièrement gourmande. Elle nous tend sans arrêt sa trompe par dessus la tête pour que nous lui donnions des petites bananes (fournies par les éléveurs) et si on ne lui donne pas assez vite elle nous souffle au visage un air chaud qui, logiquement, sent la banane :) Une heure sur un éléphant à travers des chemins gadoueux, étroits, parsemmés de pierre, de troncs d’arbres, en alternant fortes montées et descentes pentues, c’est à la fois génial et quelque peu flippant. Le pas de l’éléphant semble sûr mais quand il se penche en avant dans un angle complètement improbable pour passer une pente toute en gadoue et rocher, on se demande s’il ne va pas glisser et nous broyer en tombant… Mais au final tout se passe bien, Mia nous mène à bon port et nous lui faisons un gros calin avant de la quitter à regret (je crois qu’elle a pleuré en nous voyant partir d’ailleurs).

Début ensuite le trek proprement dit : 5 heures de marche dans une jungle luxuriante, dont une bonne partie en suivant un petit cours d’eau en mode file indienne derrière le guide qui ouvre la marche et le chemin avec sa machète. C’est la grosse vraie aventure : pleins de petites sangsues sur les jambes des filles (elles ne doivent pas aimer les poils, mais le guide nous dit tout de même de vérifier notre, hum, appareil génital, car il en a déjà eu à cet endroit (ça doit faire beaucoup de bien j’imagine)), des marécages (Anaïs y tombera les 2 pieds dedans depuis un tronc d’arbre, les sangsues étaient ravies), des plantes médicinales : un arbre dont la sève est utilisée pour l’aspirine, un autre dont l’écorce sert de durétique,… des tiges et baie bonnes à manger, comment faire toute sorte de chose avec les produits de la nature (une cuillière avec une feuille de bananier, des lances-flechettes avec des tiges et un couteau, des fourchettes avec du bambou…), on apprend à chasser l’écureuil et l’oiseau au lance-pierre (sans résultat probants) et le rat avec de petits pièges en bois (idem), etc.

 

Enfin nous débarquons dans un petit village de paysans où 6 familles habitent dans de petites maisons thaï (sur pilotis) en bois sans électricité, sans eau courante ou quelque confort que ce soit. Ils nous invitent dans leur pièce principale au centre de laquelle se trouve une sorte de grand barbecue qui leur sert à faire la cuisine et à secher la viande. Quelques poules courent dehors et 3 gros cochons sont enfermés sous la maison. Une grand-mère est en train de piler du riz avec un gros levier en bois actionné par le pied. Nous nous mettons à la tâche pour l’aider mais il s’avère qu’elle a plus d’endurance que nous :p Notre guide nous explique que lorsqu’il était enfant, venant d’un village similaire voisin, il pilait du riz pendant 2h tous les matins avant d’aller à l’école. Depuis le village où nous nous trouvons les enfants doivent parcourir un trajet de 2h30 à pied dans la forêt pour arriver à l’école (mais du coup ils y restent toute la semaine).

Nous reprenons ensuite la marche pendant 30 min afin d’arriver au camp où nous passerons la nuit. Celui-ci se trouve au sommet d’une haute colline, offrant ainsi une vue absolument splendide de la vallée et des montagnes au loin, toutes recouvertes par la forêt. Le coucher et le lever du soleil y sont grandioses.

 

Après avoir diner un succulent et gargantuesque repas cuisiné au feu de bois par Lar nous partons pour une marche d’1h de nuit dans la jungle. Nous ne verrons malheureusement pas d’écureil volant mais par contre un gros serpent d’au moins 2m sur une branche juste au-dessus du chemin. Anaïs le repère au moment où Leah passe dessous et lui crie donc qu’il y a un serpent. Mais évidemment celle-ci regarde alors par terre et non en l’air. Comme le serpent se met à bouger et qu’il lui touche alors presque les cheveux je lui crie de juste s’éloigner en courant. Tout se passe alors assez vite, je m’approche pour prendre une photo, le guide me demande si nous voulons qu’il le tue pour le manger, le serpent se tend et saute de la branche dans les fourrés à coté du chemin, le chien du village qui nous suivait se jette à sa poursuite et le calme revient (le chien finira par revenir aussi ne vous inquietez pas). Enfin nous nous couchons et bien qu’une énorme araignée ait apparemment décidé de passer la nuit sur notre moustiquaire, nous dormons relativement bien. Au matin nous reprenons une marche de 2h30 environ, à travers la forêt d’abord puis au milieu de grands champs de maïs qui doivent être vraiment super sympa à exploiter à la main (ça me fatigue rien que d’y penser). Nous croiserons 2 araignées monstrueuses et pendant que je prenais mes jambes à mon cou, Anaïs laissait Lar lui en mettre une sur le bras… Vous êtes d’accord, elle est folle ? Lar profitera aussi de la marche pour capturer une dizaine de gros scarabés qu’il compte offrir à son neveu en animaux de compagnie (nous avons quelques doutes car il nous dit aussi que cette bestiole fait partie de l’alimentaiton de base des villageois de la jungle…

Nous faisons ensuite du bambou rafting (Everybody was… Bambou rafting !!) pendant une petite heure, c’est à dire que nous déscendons une rivière sur une grand radeau en bambou, puis nous nous rendons en voiture jusqu’à une formidable chute d’eau au milieu de la forêt. En aval de la chute un bassin où le courant faiblit légèrement permet de se baigner, avec un prime une mini-chute de 2m en amont pour prendre une douche et un grand rocher lisse en aval pour faire du toboggan ! Bref nous rigolons bien et même Lar est de la partie, très bonne ambiance.

Nous rentrons à Chiang Mai en fin d’aprèm et le soir nous partons tous ensemble faire la fête dans le quartier animer de la ville, du bon gros n’importe quoi comme on les aime :)

Le lendemain la permière course commence : Bus le matin pour nous rendre à l’ancienne ville de Sukothaï (on se croirait dans Thorgal, c’est trippant) grande ville de ruines archéologiques qui fut également la capitale de l’empire Khmer à un moment donné. Un peu dans le style d’Ayutthaya donc mais plus jolie nous trouvons et bien plus agréable à visiter. Nous pouvons la parcourir en vélo, les différents édifices sont assez variés et beaucoup sont très imposants. Plusieurs bassins à nénuphares apparaissent ici et là et de nombreux canaux entourent certains sites.

Nous prenons le temps d’y assister au coucher de soleil puis reprenons le bus pour Bangkok où nous arrivons à 5h du matin. De là nous prenons directement un autre bus pour la frontière du Cambodge, l’idée étant de nous rendre aux temples d’Angkor. Nous passons la frontière à pied sans trop de difficulté, même si comme d’habitude les formalités sont longues et ennuyeuses, puis prenons un mini-bus pour Siem Reap où nous arrivons enfin après 48h de voyage depuis Chiang Mai.

Allez je vais faire un article spécifique pour le Cambodge sinon ça va être le foutoir. Puis le suite de la Thaïlande suivra...

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