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Australie

La période relative à l'Australie est couverte en 2 articles (assez longs du coup :p) : Sydney, ses alentours et le roadtrip jusqu'à Surfer Paradise, puis la fin du road trip jusqu'à Cairns finalisé par le retour à GoldCoast. Les articles sont par contre présentés par ordre antéchronologique, du plus récent au plus ancien, 1 par page.

Au pays des Kangourous Part 1

 Alright mates ! Nous voici chez les Aussies !

Il y a beaucoup, beauuuuuucoup de choses à racconter sur ces 4 semaines de road trip, alors accrochez-vous !!

Commençons par le commencement : nous logeons à Sydney dans le quartier de King’s Cross, très dynamique (la nuit surtout) et situé à environ 20min de marche du centre ou de l’Opéra. Nous y resterons durant les 6 jours que nous avons à passer à Sydney avant l’arrivée le 20 Août du fils prodigue, j’ai nommé mon cher frère Grégoire (ça fera toujours un frère qu’on arrivera à voir en Australie :p).

Pour le premier jour nous restons basiques : un tour de la ville et des principaux points d’intérêt à pied. Comme on n’est vraiment pas comme tout le monde, on se précipite pour voir l’Opéra en tout premier. Celui-ci est situé sur la pointe Est de la Sydney cove. Pour nous y rendre, nous traversons les Royal Botanic Gardens où se trouve notamment la Maison du Gouvernement. Dans ces jardins royaux parfaitement entretenus s’enchaînent étendues herbeuses, allées, bosquets de fleurs, rochers, toutes sortes d’arbres et autres palmiers et où virvoltent nombreux oiseaux exotiques : perruches multicolores, perroquets blancs à crête jaune (dont le chant est tout simplement affreux), espèces d’ibis égyptiens (que l’on croise d’ailleurs partout en ville) et gros corbeaux. Ca change des pigeons parisiens ! Entourée par de hautes grilles noires, la maison du gouvernement nous apparaît soudainement au milieu de toute cette végétation. Très beau batîment, dans un style néo-gothique assez surprenant au milieu d’un grand jardin en parfaite continuité avec le parc lui-même. Nous finissons par longer le bras de mer de la baie de Sydney, qui nous dévoile peu à peu l’arrière de l’Opéra, géantes coquilles blanches pointées vers le ciel.

Ce dernier rempli ses promesses, architecturalement très imposant il s’intègre parfaitement dans le paysage de la baie de Sydney, avec le parc dont nous venons derrière, la mer et la ville sur l’autre rive en face, les quais et finalement le Harbor Bridge, magnifique pont de métal enjambeant le bras de mer de l’autre coté du port. Par contre de près j’ai trouvé qu’il manquait un peu d’habillage, le carrelage blanc des coquilles est posé sur une grosse structure en béton apparent, ça cassent un peu le personnage (enfin je ne veux pas faire ma fine bouche, il est quand même topissime).

Un après-midi nous y irons assister à l’opéra Tosca, romance tragique (surprenant pour un opéra, c’est clair ;p) sur fond d’Italie musolinienne. Nous avions des places merveilleuses, debouts près de la sortie, mais cela ne nous a pas empêché d’en prendre plein la vue et les oreilles. Les 2 chanteurs principaux ont subjugué le public à plusieurs reprises à travers d’impressionants solos, grandiose !

Les quais à proximité sont particulièrement agréables et nous y flanons avec plaisir. Le temps est superbe, les températures particulièrement douces donc nous en profitons (comme on venait de passer 2 semaines aux Fidjis, il fallait bien qu’on se ressource un peu… (comment ça vous me haïssez ?;p)). La vue sur la baie depuis le Harbor Bridge est splendide, même si nous ne monterons pas au sommet des poutrelles comme il est possible de le faire (oui parce que, sans rigoler hein, ils demandent 230$ pour cette excursion en haut du pont… Non mais WHAT THE FUCK ?? 230$ ?? Ca n’a juste plus aucun sens là… On se contentera de la vue depuis le plateau du pont merci bien).

Un autre jour nous prenons la direction de Darling Harbor, autre baie de Sydney, autre port, aux quais et pontons tout aussi bien aménagés et agréables que le premier mais sans tout le traffic des ferrys, et donc bien plus calme. Nous allons visiter dans le coin l’aquarium de Sydney ou nous pouvons observer une grande diversité de vie aquatique dont pour les plus remarquables : 2 gros lamentins occupés à brouter de la laitue, de superbes requins aux dents acérés, des plus petits aussi et qui font moins froid dans le dos tel que le requin léopard, un ornithorynque cette espèce d’adorable erreur de la nature, des pinguins et toutes sortes de raies. Les infrastructures sont particulièrement remarquables, il est possible de passer par des tubes à travers de nombreux bassins gigantesques et le dernier regorge d’une tel nombre d’espèces que l’on ne sait juste plus ou regarder. Mais il ne faut pas oublier le plus important : un ordinateur à disposition nous montre les va-et-vients d’une dizaine de requins blancs balisés le long de la côte australienne… Et bien ils sont fichtrement près des côtes et même dans les baies… Voilà voilà merci à l’Aquarium, tout cela est fort rassurant pour les baignades à venir

Un autre jour nous allons au Zoo car on nous en avait vanté les mérites, mais même si c’est sympa de voir des animaux sauvages cela a un petit coté trop facile de les voir en cage. Ca fait 5 mois que nous essayons, parfois avec succès, d’apercevoir des animaux durant tous nos treks et plongées aux 4 coins du monde, ça nous fait donc l’effet de tricher un peu. On a même vu un spectacle de dressage d’otaries, avec environ les ¾ des enfants de Sydney je pense. Assez impressionnant mais lorsqu’ils ont demandé un volontaire et que je n’ai pas été choisi (ils ont pris une fillette en déguisement, vous vous rendez compte ?! A ma place ?!!) j’étais à deux doigts de faire un scandale !! Enfin dans l’ensemble c’était sympa quand même et puis pour y aller il faut prendre un ferry ce qui offre un autre point de vue sur la baie de Sydney tout à fait remarquable. De plus voir une girafe avec l’Opéra de Sydney en arrière plan ça ne manque pas d’un certain charme.

Ensuite nous allons passer une journée à Manly, sorte de banlieue sydnéenne célèbre pour sa longue plage propice au surf et sa jolie côte. Rien que le voyage en ferry pour s’y rendre vaut le coup, ensuite la côte est effectivement très sympa avec de belles marches à faire dans la nature (on était alors plutôt en mode flemme par contre, donc on en a fait une petite…). Mais tout cela n’est rien comparé au fait que nous voyons à Manly nos premiers clichés australiens, aka grands mecs baraqués en combi marchant pieds nus dans la ville avec une planche de surf sous le bras. Evidemment Anais n’avait d’yeux que pour moi.

Le dernier jour avant l’arrivée de notre cher Grégoire nous prenons le train pour nous rendre aux Blue mountains, à 2h au sud-ouest de Sydney. Il s’agit d’une très vaste étendue de canyons, vallées et plateaux et pics rocheux recouverte de forêt d’eucalyptus. Ces derniers donnent à l’ensemble du paysage une teinte bleutée (du fait de la couleur même des feuilles mais aussi de la réverération de la lumière sur ces dernières ce qui colorie l’air aussi bien que le feraient des lunettes teintées), d’où le nom de ces montagnes. A certains endroits la vue est dégagée sur plus de 200km, c’est vraiment magnifique, quoiqu’un peu répétitif tout au long des marches que nous y faisons dans la journée. Il est possible de prendre des téléphériques au dessus de certaines vallées et même un espèce de grand-huit qui dévale une pente à toute vitesse. Mais ça ressemble quand même à du gros attrape-touriste donc nous restons sur notre spécialité : la marche.

Voilà à peu près ce que je voulais vous dire sur Sydney BC. L’ère du Sydney AD est quant à elle beaucoup plus courte. Elle débute avec la venue au monde (australien) de Grégoire Jeudy, le 20 Août 2013 dans la soirée. Vraiment content de voir mon frère, là dans une rue de Sydney, cherchant le chemin de l’auberge où nous l’attendions :) En plus c’est notre premier visiteur et après 5 mois de voyage, revoir un visage connu est un vrai bonheur !

Malheureusement pour lui nous avons déjà passé 6 jours à Sydney donc l’envie de prendre la route nous fourmille dans les jambes. Nous lui accorderons tout de même toute une soirée et une matinée pour visiter la ville ! Sympa non ? Ben moi je trouve que oui, voilà ! Bref donc le soir nous allons prendre un verre dans un café au pied de l’Opéra puis nous nous baladons en ville dans l’optique d’aller au O’bar, bar lunge un peu classe situé au sommet d’une tour avec une vue à 360° sur la ville. Mais je ne sais pas si c’était vrai ou si c’était parcequ’on ressemblait à 3 manouches (enfin surtout celui avec la barbe) mais le gardien au pied de l’immeuble nous dit que le bar est fermé nous ne pouvons pas monter (alors qu’on était en plein dans les horaires d’ouvertures…). Nous prenons cela avec philosophie et nous en allons comme des princes. Le lendemain matin, re-visite express de la ville : jardins royaux, opéra, harbor bridge, centre-ville, darling harbor, puis vers midi nous chargeons la voiture louée le matin-même et mettons (enfin !) le cap vers le nord ! ON THE ROAD AGAIN ! Oui cette fois le trip se fera en voiture et non en van, d’une part cela nous semblait plus sympa pour rencontrer des gens de dormir dans des auberges (en NZ, ok il faisait plus froid, mais nous ne croisions personne sur les aires de repos pour van, personne) et d’autre part ce n’est pas forcèment plus cher au final. Certe il y a les chambres à payer, mais la loc coûte moins chère, et la voiture consomme beaucoup moins. Nous voilà donc partis et après une brève hésitation pour un arrêt d’une journée dans une ville intermédiaire nous décidons de faire d’une traite les 800km nous séparant de Byron bay, où nous arrivons donc vers 22h.

Nous nous apercevrons plus trad que nous avons eu de la chance que quelqu’un soit là pour nous accueillir à l’auberge à cette heure-ci. Oui notre conclusion unanime après une observation assidue est que les australiens sont terrorisés par le soleil couchant. Une fois ce moment arrivé tous les magasins ferment, il n’y a plus personne dans les rues. Et vu qu’en hiver le soleil se couche vers 17h30-18h, c’est extrêmement gênant (« Ha bon vous fermez déjà le supermarché ? Mais il n’est que 17h30, vous pouvez peut-être rester ouvert encore 1h ou 2 non ? » - « Oh mon Dieu mais vous etes fou ?!! Le soleil est en train de disparaître dans la terre ! SAUVE-QUI-PEUT !! »)… Bref vous voyez le genre, même s’il est possible que ayez noté une subtile note d’exagération dans ma description.

Comme tout le monde nous tombons sous le charme de cette petite ville de surfer. Malgrè sa renomée elle est restée à echelle humaine, très aérée, constituée presqu’exclusivement de maisons, d’une côte magnifique et d’un bord de mer très bien aménagé. Les gens nous semblent tous  super détendus, en mode surf, sea, peace and love. Pas de stress quoi. Nous prenons donc le pli et allons nous poser sur la plage. Grégoire et moi, sans peur ni reproche, bravons tous les dangers et allons nous baigner jusqu’à avoir l’eau AU MOINS au niveau de la taille (si si !). Cette fois-ci ça va, aucun requin ne viendra troubler nos longueurs d’un crawl parfait (ou alors peut-etre était-ce du karaté au ralenti avec des kaméhaméha, je ne sais plus trop, mais bon l’un ou l’autre quoi).

L’après-midi nous nous baladons jusqu’au bout de la baie et montons voir le coucher de soleil au phare. Celui-ci se trouve au sommet d’une colline surplombant la ville et la baie, la vue y est du style splendide.

Le lendemain, après avoir dû convaincre les récalcitrants (que je ne nommerai pas) de la très faible probabilité d’une mort violente par morsure ou dévorage, nous partons faire une initiation au surf avec un groupe et un prof. Celui-ci nous montre tout d’abord les techniques et mouvements de bases sur la plage avant de nous emmener dans les vagues. Les conditions sont parfaites, longues vagues nous poussant sur plusieurs dizaines de mètres mais pas trop hautes, personnes sur la plage pour se moquer de nous, prof bien marrant (et patient), bref c’est cool. Nous arrivons tous sans trop de problème à nous lever sur les planches et à nous laisser porter par la vague, mais il faut dire que nous surfons sur de véritables paquebots, 3m de long, 50cm de large et très épaisse. Impossible de ne pas réussir (à moins d’être paraplégique ou une fille bref tout ce qui ne facilite pas une activité sportive quelconque (ça va je rigole ! Holalalala :p)).Ca ne sera carrément pas aussi simple lorsque nous réessairons ailleurs par nous même avec de plus petites planches. Mais là la sensation, debout sur une planche surfant les vagues, est juste incroyable. On est pas loin de se prendre pour d’authentiques surfer-riders de l’extrème, et puis allez merde, à ce moment précis nous l’étions ! Après une heure ou deux à briser l’écume, de curieux visiteurs s’approchent pour nous observer, ou alors ils suivaient un banc de poissons passant dans le coin. Toujours est-il que 2 dauphins viennent nager au milieu de nous. Je m’approche doucement et les vois passer à moins d’un mètre de ma planche. Superbe !

Le samedi 24 Septembre, après toutes ces émotions nous repronons la route, toujours vers le nord, vers Surfers Paradise (oui il y a une ville qui s’appelle comme ça) juste à coté de Gold Coast. Nous faisons un crochet par le fabuleux Lamigton National Park connu pour ses denses rainforests et sa grande diversité d’espèces d’oiseaux. Nous quittons alors l’état de New South Wales et passons au Queensland. A l’approche du parc, nous voyons un animal bondir dans les herbes non loin du bord de la route nous nous arrêtons donc pour en savoir plus et tombons alors nez à nez avec tout un troupeau de petits kangourous, certainement des wallabies. Ils nous regardent avec méfiance mais ne s’enfuient pas et continuent de brouter l’herbe. Lorsque nous nous approchons d’eux ils s’éloignent juste un peu en quelques bonds très fluides. Ils sont adorables et nous pensons bien qu’une était enceinte ou avec son bébé dans la poche ! La journée commence donc très très bien !:)

Comme nous arrivons au parc seulement en début d’après-midi nous ne pouvons plus nous lancer sur le grand circuit de 20km, mais un ranger nous conseille un itinéraire de 3 à 4h passant par la forêt bien-sur et une des chutes d’eau les plus emblématique du parc : Elabana Falls.

En effet durant toute notre marche nous entendrons un nombre incalculable de cris d’oiseau, certains mélodiques, doux, subtiles, d’autres assez surprenants et encore d’autres tenant plus du cris d’un ours en rut que d’un oiseau, mais bon pourquoi pas, je ne suis pas là pour juger, chacun peut s’exprimer comme il le souhaite. Par contre impossible d’arriver à les voir, la forêt est dense, les arbres particulièrement grands (et puis bon nous ne sommes que d’humbles parisiens, à part pour repérer un pigeon dans un platane, on n’est pas sur-entrainé).

Pour en rajouter une couche à la description de notre maitrise ultime de la nature, je peux vous dire que nous louperons l’embranchement menant à Elabana falls et nous apercevrons de notre erreur qu’une fois arrivés à la chute d’eau suivante. Bref… Mais du coup, encore mieux car nous verrons ainsi 2 chutes d’eau (Elabana au retour) et rentreront tout de même avant la nuit. C’est pas beau ça ?

Le soir nous arrivons à Surfers Paradise. Mais bon, c’est plutôt un Paradise pour les immeubles, les tours, les centres commerciaux, les fast-food et autres superficialités touristiques. Tout cela le long d’une plage qui, il est vrai, est plutot jolie, et avec tout plein de vagues pour surfer (oui, il y a quand même une certaine logique dans la dénomination, même si l’idée que je me faisais d’un paradis pour les surfers australiens correspondrait bien plus à Byron Bay qu’à cette ville). Grégoire, qui en a déjà ras le bol qu’on l’oblige à manger des pâtes au ketchup à tous les repas (allez savoir pourquoi), nous invite au restaurant (oui il est gentil hein ?) ce soir-là. Le lendemain je me fais une petite session de surf et comme je vous le disais plus haut, j’ai eu beauuuuuuuuucoup plus de mal ici. Mais bon l’avantage d’avoir une petite planche c’est qu’on peut courir avec sous le bras et donc instantanément on a l’air ultra-cool. Le fait de réussir effectivement à surfer c’est secondaire.

Vous l’avez compris, Surfers Paradise ne présente pas plus d’intérêt que ça, nous mettons donc le cap en début d’après-midi pour Noosa, au nord de Brisbane. Nous passerons en chemin par la réserve de Koala de Daisy Hill, mais je vous raconterai ça plus tard sinon je ne mettrai jamais cet article en ligne.

A++ les enfants

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